vendredi, décembre 3
Oups, oups, oups
Désolée, je n'avais pas fait attention que je ne publiais plus ce weblog au même endroit, et donc vous n'avez pas vu le message indiquant qu'il se poursuit à escalier.viabloga.com où j'ai importé mes archives.
Je profite du déménagement pour changer de mise en page (bon, j'avais pas trop le choix non plus, sinon ça m'aurait demandé un peu de travail pour avoir quelque chose de moins joli) et il faut que je mette de l'ordre dans mes liens (et que je me remette à écrire, oui).
Heu voilà. Fin du message de service, et fin de la mise à jour de ce site qui continue avec d'autres possibilités.
vendredi, novembre 26
Changement d'adresse web
Bon, j'ai sauté le pas et j'ai migné sur Viabloga.
Tous les articles de ce weblog se retrouvent sur celui-ci, il ne me reste plus qu'à lui donner une meilleure tête et à faire les finitions.
jeudi, novembre 11
- Delphine, comment je fais pour avoir le film en plein écran ? J'en ai marre d'essayer à comprendre ce dvd !
Clic.
- Comment t'as fait ?!
- Le bouton, là.
- ... Et comment je fais pour enlever cet truc ?
Clic.
- Oui, bon ça va hein.
lundi, octobre 4
L'aide à la mobilité
Quatre personnes en attente, compter environ 40 min pour les affaires non spécifiques de l'anpe ne me dit pas l'hotesse qui m'a reconnu depuis l'après-midi de formation de la semaine dernière.
Très bien, ça laisse le temps de lire l'usine nouvelle, magasine amusant s'il en est (si si). Au sommaire cette semaine : Comparez votre salaire aux prix du marché et surtout Total finalise un tiers d'Atofina, le nouvau français à deux ans pour s'affirmer.
A peine le temps de faire quelques photocopies - mais pas trop parce que c'est en libre service et il faut en laisser pour tout le monde y'a pas de raison que seuls quelques uns en profitent - et il faut déjà aller voir un conseiller.
Le gentil petit monsieur hésite. Vous avez des droits ? des indemnités ? Non, ah... C'est presque un magicien : avec votre numéro de demandeur d'emploi, il vous donne votre prénom.
Quelques clics pour trouver la documentation en ligne, et faire une première proposition : pass-emploi picardie. Prise en charge intégrale du train ou de l'avion (sur air france).
Clic, clic, une autre solution : aide à la mobilité. Là on vous rembourse jusqu'à 75%
du billet.
Je crois que je vais vous faire un pass-emploi. Oui, ça me plait plus aussi.
Hop, il va chercher la chemise à l'étage. Ensuite il faut trouver comment ça marche, et remplir l'imprimé en cinq exemplaires (carbonnés, on est moderne tout de même). Instants de suspence quand il faut remplir l'adresse de l'agence centrale régionale et le numéro de compte, mais heureusement le paquet n'est pas vierge. C'est que ça n'est pas trés courant, hein. On en fait pas souvent.
Hop, il monte pour la signature du chef d'agence.
Dring, dring, dring. Oups. C'est à moi ça. Heureusement que je suis dans un box privé. Allo ? Si je suis libre vendredi pour un rendez-vous ? Mais bien sur, pas de problème.
Le monsieur est acceuilli par un grand sourire.
Oh oui, c'est bien votre papier. Même que je vais revenir dans quelques jours pour en avoir un autre...
mercredi, septembre 29
Ce qu'il y a d'agréable dans les objets usuels, ce sont leur petites qualités astucieuses qui ne payent pas de mine mais se révèlent pratique à l'usage.
Comme le tableau de bord de la clio par exemple. Et son compteur pour être précise. Judicieusement placé à droite, alors que le regard habitué penche vers la gauche, il comporte un chiffre dizaine sur deux. Les paires. Les chiffres correspondant aux limitations de vitesse, tous impairs, ont quand à eux droit à un trait rouge préférentiel sur ce cadran uax écritures blanches. Sauf que le rouge est nettement moins visible dans l'ombre et que l'habitacle est fait pour limiter la lumière directe sur la planche de bord.
Vraiment, ce sont les petits détails qui changent tout dans la vie de tous les jours.
mardi, septembre 28
Invasion
C'est un fait inéluctable, il y en a de plus en plus.
Auparavant cantonnées dans les vitrines, les barbies* sont maintenant partout.
* être habillé avec une dominante rose.
lundi, septembre 27
Bienvenue à l'ANPE
Pas grand monde de lundi midi à l'ouverture de l'agence, la queue des personnes qui attendaient avant le lever de la grille c'est déjà résorbée. La conseillère responsable de l'atelier oriente vers la petite salle, où nous allons encore attendre quelques minutes la dernière personne. Qui n'arrive pas mais prévient d'un empêchement.
La porte ne ferme pas, tant pis. Les participants, au nombre de cinq sont assis le plus possible éloignés des autres, à la demande de l'encadrante qui aura bien du mal à faire le tour de la table en U pour aller de l'un à l'autre. Elle commence à énoncer les régles générales, ce qui va être fait et ce qui peut être fait. Puis pointe sa liste en distribuant les cahiers d'exercices.
- Il y a quelque chose qui ne va pas ?
- Et bien vous avez parlé de rédaction de CV et de préparation d'entretien. Or j'ai été incrite pour un atelier relance. Enfin, c'est ce que j'ai noté.
- Je ne connais pas d'atelier relance. Vous êtes bien Céline D.?
- Ah non. Moi je suis Delphine D. Céline c'est ma soeur, et elle est venue la semaine dernière pour un atelier lettre de motivation.
- Vous êtes sure ? Vous n'auriez pas échangé ?
- Nous ne faisons pas agenda commun vous savez...
- Vous avez votre numéro d'inscription ?
- Tenez.
- Bon, effectivement vous êtes inscrite. Mais alors l'atelier CV ne vous intéresse pas ?
- Pas vraiment non.
- Voila une liste des ateliers que je peux vous proposez, vous n'avez qu'à en choisir un autre.
- Je prendrais bien un "cibler ses entreprise" s'il vous plaît.
- Attendez, je vais voir s'il m'en reste.
Il en restait des anciennes éditions. L'après-midi à pu être studieuse.
jeudi, septembre 23
Forcément c'est le jour ou il pleut en continu que je "choisis" pour faire de la route.
Près de 200 km aller, présentation de l'entreprise, du poste et puis les questions classiques et hop retour.
Le tout sans un bout de ciel bleu et quasiment sans interruptions de la file des camions sur l'autoroute ni des filets d'eau.
mercredi, septembre 22
Parfois le bonheur tiens à peu de choses...
comme le fait que mon téléphone se soit mis à sonner en plein milieu de la bibliothèque .
mardi, septembre 21
Ce soir c'est la foire aux araignées
- Hey Delphine vient vite voir dans la salle de bain.
- Oh la belle araignée. Comme elle est poilue. Et comme ses mandibules sont grosses. Attend, je vais l'attraper, ça sera plus facile pour l'observer.
- Elle est chouette.
- Et puis calme. Pas vraiment comme celle de ma chambre. Tous les soirs elle traverse à toute allure, j'ai à peine le temps de l'apercevoir.
- Y'en a une aussi dans ma chambre. Enfin c'est peut être celle-là.
- Non, je crois qu'elle était déjà dans la baignoire hier, et tu sais comme elles ont du mal à en sortir.
- Bon. Hop, une glissade sur le toit.
- Delphine, je crois que j'ai encore besoin de toi...
- mmm... encore dans la baignoire ? ah tiens, elle est un peu plus petite celle-la.
- Tu crois ?
- Ah oui, c'est sur. Regarde, elle ne prend que la moitié du verre.
- Mais elle est bien poilue aussi.
- Et puis elle a des mandibules énormes. Allez, hop dehors.
- Tiens, mais qui voilà ? hum... je la voyais plus grosse que ça, il m'a semblé qu'elle faisait bien 10 cm de diamètre tout à l'heure sur le coussin... Bon. Et de trois dehors.
jeudi, septembre 16
Vers la CMU (2)
Sur le papier, six personnes en attente avant moi.
Dans la queue à l'acceuil, huit personnes.
Il y avait donc de accidents du travail. Et puis des personnes qui s'étaient trompé de bouton.
Peu importe en fait, ça n'était pas la bonne heure.
Et puis il parait qu'avant 25 ans on dépend de ses parents, donc vous reviendrez dans un mois mademoiselle ça sera plus simple.
dimanche, septembre 12
J'ai été doublé par une voiture qui n'existe pas (encore). (ou tout du moins sur le site de son constructeur même si le nom est écrit en gros dessus)
samedi, septembre 11
Y'a que moi pour voir ça...
Une des premières choses que fait Catwoman : se couper les cheveux et devenir rousse.
vendredi, septembre 3
Le mur du voisin
Il y avait une haie qui séparait un bout de placette et un bout d'allée de garage. Puis il y a eu comme un trou.
Un trou dans le volume habituel tout d'abord. Puis un trou dans le sol. C'est là que les choses sérieuses ont commencées, et que le voisin à commencé de jouer avec sa pelle, son niveau et sa bétonneuse.
La tranchée s'est vu découpée en intervalles réguliers par 24 piquets métalliques. Groupés par quatre, ils symbolisaient la future grandeur de l'ouvrage. Puis ils ont été dissimulés par des anneaux en pierre, avec dessins alternés s'il-vous-plait.
Les murets ont été montés puis l'ouvrage a subit de plein fouet la rentrée scolaire, et attend des jours meilleurs.
mercredi, septembre 1
Vers la CMU (1)
Ce qu'il y a de bien à l'agence centrale d'assurance maladie, c'est la machine qui donne un ticket d'attente : un socle avec un imprimé indicatif en couleur. Deux zones pour deux catégories de personnes, celles qui ont la carte vitale, et celles qui ne l'ont pas. Ces dernières ont droit à des instruction simplifiées. Pour une demande générale (bouton vert) , pour un accident du travail (bouton rouge).
Les (heureux) possésseur de carte vitale doivent l'insérer dans la machine. Mais pas à l'endroit du dessin, ainsi que l'a découvert la femme devant moi. Non, la carte s'insére dans une fente à droite, pas vraiment signalée même si le petit écran type cristaux liquides peut servir d'indication. Une fois la carte lachée, il faut presser sur le bon bouton. Vert pour les demandes générales, rouge pour les accidents du travail. Attention, là chaque bouton se trouve bien sous son dessin.
En possésion du précieux ticket numéroté, portant (par taille dégressive de police)le nom de l'assuré, l'adresse du batiment, la mention "l'Assurance Maladie, le service demandé, le nombre de personne en attente pour le même service (qui se révèlera faux) et enfin la date et l'heure d'impression du dit ticket.
Muni de cette masse d'informations, le novice entre et prend place sur un siège de la zone d'attente, plus ou moins face à un écran de télévision vantant des "ateliers équilibre" pour personnes âgées, puis observe les quatres portes surmontées de numéros en diodes rouges sans pouvoir s'empêcher de jouer à "mais quelle porte va donc s'entrouvrir la première ?".
Grossière erreur.
Il faut en premier lieu se présenter au bureau du secrétariat, pour préciser sa demande. Heureusement l'hôtesse appelle les numéros avant de réorienter le public vers les rangées de chaises.
Bip. Surprise ! Ca n'est pas le numéro demandé qui s'affiche au-dessus de la porte active : c'est une étoile. Le numéro est quand à lui brièvement visible sur la télévision, par un gracieux bandeau rouge occupant la moitié de l'écran pendant au moins deux secondes.
Bien sur, c'est une autre série qui se déroule : les 816, 817 et 818 sont joyeusement appelés par l'occupante du bureau 1 avant que le 819 ne se présente. Impossible de deviner qui, des cinq personnes restant sur les chaises, compte pour la personne en attente avant que le 146, moi donc, soit appellé.
143 pour la 4. 144 pour la 3. 146 pour la 4.
Bonjour, tenez voici les formulaires et la liste des pièces justificatives à fournir pour bénéficier de la CMU. Au revoir, à bientôt.
mardi, août 31
Pour un tour de clé en plus
St Paul, milieu d'après-midi.
La voiture est sagement garée sur le gazon du bas-coté.
Le volant brûlant de soleil.
Le voyant de préchauffage du diesel s'éteind en même temps que l'écho des aboiements.
Impossible de tourner la clé.
Arrêt.
Reprise du début.
C'est totalement inutile, mais la vérification machinale du point mort fait partie du rituel.
Introduire la clé, tourner un peu, attendre.
En profiter pour mettre la ceinture. Ou regarder autour, puisque c'est déjà fait.
Quand la lumière disparaît, continuer à tourner.
Eh oh. Là c'est sensé tourner, pas bloquer.
Quart de tour vers le conducteur.
Prendre une inspiration et tourner dans l'autre sens. Sans attendre. Sans qu'il ne se passe rien.
Attendre.
Commencer à récapituler les faits pour expliquer la situation à un dépanneur. Se rendre compte qu'on a pas les numéros pour. Se féliciter d'avoir, pour une fois, pris le téléphone portable.
Retenter sans y croire, forcer pour la forme et écouter incrédule le moteur ronronner.
lundi, août 30
- C'est le même chien ? Il a grossi non ?
- Oh oui. En ce moment il prend 5 kg par semaine.
- 5 kg par semaine ?! Et combien il pèse la ?
- 25. Adulte il fera dans les 60 kg.
- Et qu'est-ce que c'est comme race ?
- Oh, c'est un batard. De briard noir et de Saint Bernard.
- Ah.
- Oui, c'est pour ça qu'il a des reflets bruns.
- Et qu'il risque de devenir... assez grand...
- C'est le même chien ? Il a grossi non ?
- Oh oui. En ce moment il prend 5 kg par semaine.
- 5 kg par semaine ?! Et combien il pèse la ?
- 25. Adulte il fera dans les 60 kg.
- Et qu'est-ce que c'est comme race ?
- Oh, c'est un batard. De briard noir et de Saint Bernard.
- Ah.
- Oui, c'est pour ça qu'il a des reflets bruns.
- Et qu'il risque de devenir... assez grand...
mercredi, août 25
Le regard qui tue
Comme pour me faire croire que je n'étais pas réveillée du tout, ce matin les voitures disparaissaient dans mon rétroviseur central.
Un regard, une automobile me suis.
Un autre regard, plus rien. Néant.
A la quatrième disparition, j'ai commencé à m'inquiéter. Surtout qu'en ville il y a des rues adjacentes où tourner, mais en pleine campagne...
Mais comme ça n'est pas possible d'arrêter de battre des cils (et qu'il faut bien regarder devant soi de temps en temps aussi), une cinquième voiture a disparu avant que je ne cesse d'utiliser ce miroir magique (puisque j'étais arrivée à destination, faut pas croire que je conduit n'importe comment non plus hein).
mardi, août 24
A l'inconscient qui m'a doublé sur un rond-point, je ne dirais que ce message lu sur une autoroute :
Vous êtes en retard ? Pas grave, restez en vie.
dimanche, août 15
Sport - encore
La mer c'est bien.
La mer avec du sable, c'est pas mal. (et moins douloureux que des galets)
La mer avec un bateau, c'est rigolo.
Le bateau avec une activité, c'est le pied.
La bouée trainée sur laquelle le jeu est de rester accroché (et de résister à la force centrifuge qui de toute façon gagne toujours) ça fait découvrir des muscles peu connus qui pourtant servent régulièrement : mettre les bras en arrière, se toucher les épaules... tant de gestes anodins devenus brusquement douloureux...
samedi, août 14
Ce qu'il y a de bien avec les weekend de vacances c'est qu'on peut en profiter pour faire les boutiques qui sont (cruellement) abscentes de notre campagne.
Ce qu'il y a de moins bien, c'est qu'à force de voir (et d'assayer) des habits bizarre, on se laisse contaminer. Et on se retrouve avec des choses... un peu rose.
Qui vont trés trés bien avec le tein de crevette trop cuite si gentiment donné par le soleil.
mardi, août 3
Des chiffres et des probabilités
100% des personnes qui font la queue à La Poste ont moins de 5 euros en monnaie sur eux.
La chance qu'ils aient 4€60 est trés élevée.
Probabilité que la machine qui fait de la monnaie soit en panne : 75%.
Probabilité que cette même machine distribue des pièces de 2€ : 80%.
Pièces refusées par la machine à délivrer des timbres : 2€, pour cause de contrefaçons taïlandaises.
Temps moyen d'attente au guichet : estimé entre 30 et 45 min. (non vérifié)
dimanche, août 1
Baignade
La mer est haute, il faut en profiter. Nous allons nous baigner avant de manger. Le trou des premiers mètres aide à rentrer, c'est toujours amusant de remonter ensuite en s'enfonçant dans l'eau.
Pas grand monde, tant mieux la bande de sable n'est pas grande. Et pourtant le coefficient n'est que moyen, les grandes marées sont dans quelques jours.
Hop, quelques longueurs et retour aux serviettes.
La famille d'à coté mange. Pas trés pratique le pique-nique dans le sable, surtout lorsqu'on est placé juste à l'entrée.
En remontant, nous croisons le maitre nageur qui arrive.
samedi, juillet 31
Le petit chaos
Pour y accéder, il faut descendre la falaise. Nous choissions de garer la voiture en haut, c'est plus prudent. Et puis ceux qui nous dépassent sur la route sont bien vite de retour vers les champs.
Un lacet, et puis voilà l'étendue des galets - des cailloux - qui se dévoile.
Comment est la mer ?
Plutôt basse, et c'est bien car le bord des vagues lèchent le sable. Il faut juste faire un peu d'escalglissade avant d'y arriver.
Le choix est cornélien : algues glissantes ou coquillages piquants. Entre surfaces vaseuses et anémones nous arrivons à bon port.
Dans un courant d'eau froide.
mercredi, juillet 28
Comme un bruit...
- Cette j'ai entendu des sirènes.
- Ah ? moi rien du tout.
Il y a bien du avoir des sirènes : le petit restaurant au bout de l'allée derrière à brulé cette nuit. Complêtement. Ne restent que quelques bouts de ferraille noicis, et une odeur qui prend à la gorge lorsqu'on s'approche.
Pas possible de voir si le commerce (de fruits et légumes ?) à coté à beaucoup souffert. Les autres échoppes n'ont rien. Mais le plafond en contreplaqué du petit centre commercial est éventré en divers endroits, laissant apparaitre des réseaux de fils électriques et autres cables.
Pas de raison, pas d'explications, juste des cendres.
dimanche, juillet 25
Sur le bord de Beach Beauvais ils ont mis deux trés grands palmiers en plastique, couleur balayeurs de Paris, avec de fausses noix de coco.
C'est un peu domage, c'était presque joli ce sabel bordé de vrais palmiers dans des poubelles...
samedi, juillet 24
Le conseil inutile du jour
Mieux vaut ne pas mettre son téléphone mobile dans sa poche de pantalon.
En effet en plus de déformer la-dite poche, le risque de voir l'appareil plonger au fond des toilettes à la turque sur une aire d'autoroute n'est pas négligeable.
vendredi, juillet 23
Revu une amie de collège qui avec une mère prof et bavarde m'a mis au courant des derniers potins.
Une camarade à eu sa thèse de pharmacien - je ne savais pas que les pharmaciens passaient une thèse-, une autre va bientôt devenir maîtresse - et curieusement ça ne me surprend pas, d'ailleurs je me souviens que c'était son projet lorsque nous étions amies, dans une autre vie.
Et puis il y a trois semaines, c'était le mariage d'un camarade de troisième.
jeudi, juillet 22
L'été en transit
Entre un métro qui ne circule plus le soir sur quasiment la moitié de son parcours, partie qui comprend bien évidemment le tronçon désiré, et un train qui ne passe pas ce mois-cis, j'ai fini par rentrer.
vendredi, juillet 16
Ce soir nous allons visiter le Sous-marin Axolotl qui s'est échoué sur la place du marché.
35 m de voyage utopique, de mécanismes biologiques, de machineries, d’automates atypiques dans une animation poétique et ludique pour sensibiliser aux énergies durables.
Ajout :pas trés convainquant avec leur plaquette en papier glacé. Le public, pas vraiment prévenu qu'il assiste à une pièce interactive, peine à réagir et à rentrer dans le jeu. Sauf pour les situations les plus absurdes où il s'agit d'onduler tous ensemble comme un beau ban d'algues.
La localisation exentrée par rapport au centre ville a du couter pour la fréquentation, malgré des annonces au tambour régulières. Domage, il y avait de bonnes idées.
jeudi, juillet 15
L'été à Beauvais
La grande nouveauté de l'année est Beach Beauvais.
Du 24 juillet au 22 aout la place Jeanne Hachette en plein centre ville sera transformée en plage : sable fin, pelles et seaux.
Bien sur ça va un peu bloquer la circulation, mais ça n'est pas bien grave puisqu'il arrive que cette place soit fermée ponctuellement pour des évènements.
Bien sur ça n'est pas complêtement absurde et inutile, tout le monde ne peut pas aller au plan d'eau profiter d'une plage bien plus dangeureuse puisqu'au bord de l'eau.
Plage : Rive d'une étendue d'eau où l'on peut se baigner.
Ca doit être pour ça qu'il s'agit d'une beach.
mardi, juillet 13
Le service client de Quelle est trés efficace.
Trop même.
Ma soeur a commandé une robe d'été le mois dernier. Elle a reçu une lettre lui disant que sa commande serait livrée en retard, et pour qu'elle n'ait pas de regrets, ils ont fait en sorte qu'il fasse pluvieux et froid.
Vraiment c'est trop de sollicitude.
dimanche, juillet 11
Le conseil inutile du jour
Ne pas prendre de bain.
D'abord c'est pas écologique, ça fait utiliser bien plus d'eau que nécessaire.
Ensuite ça peut être dangereux, surtout quand on a peu de tension. Pour preuve la jolie petite coupure sur ma tempe droite qui est mystérieusement apparue entre le moment où j'ai commencé à me sécher et celui où je me suis retrouvée agenouillée devant la baignoire voyant le monde comme un tableau impressionniste de près.
jeudi, juillet 8
1 2 3 je n'irais pas à Blois.
mercredi, juillet 7
Inversion
Je suis allée chez le médecin. Le remplaçant m'a redonné le même médicament, il a même inscrit sur l'ordonnance le nom exact de celui que je prennais, le générique.
Je suis entrée dans la première pharmacie sur mon chemin, pas celles où je vais habituellement. Quand la femme a posé les boites sur le comptoir, j'ai vu le nom inscrit. Celui du médicament qui m'a été prescript le mois précédant.
- Vous n'avez pas le générique (ce qui est écrit sur mon ordonnance) ?
- Attendez, je vais voir... non, mais on peut le commander et vous pourrez venir le chercher après 15h30.
Je suis allée dans la pharmacie où je vais d'habitude.
dimanche, juillet 4
Je dois être plus curieuse que douillette car après avoir fait le Louvre et le Musée d'Orsay je suis allée à Shanghai alors que l'acalmie pluvieuse aurait du durer le temps de rejoindre la station de métro.
J'ai bien fait car j'ai pu me délecter du plan touristique de Shanghai " connue depuis longtemps dans le monde entier par sa prospérité et ses abondantes ressources humaines et culturelles", entre coquilles, formules droit sorties d'un dictionnaire et traduction pitoresques.
J'aime particulièrement les descriptions de lieux touristiques, comme celle de la Pelouse Centrale :
La Pelouse Centrale de Lujiazui se trouve à la sortie du tunnel Yan An Dong Lu. Elle a été crée en juillet 1997 et couvre une superficie de cent mille mètres carrés. Le point fort de la Pelouse est la couleur verte, accompagnée d'eau en arrière plan. La Pelouse a un mouvement de terrain pittoresque. La Pelouse est plantée d'herbe résistant au froid. Ce qui crée un ambiance agréable et bon enfant. La pelouse est constituée d'un motif de fleur de magnolia en béton qui est le symbole de la ville de Shanghai.
samedi, juillet 3
Retrouvailles
Il y a des endroits dans Paris qui font des points de rendez-vous insolites. Comme l'Arc de Triomphe par exemple.
Personne n'aurait idée de se donner rendez-vous à l'Arc de Triomphe un samedi. Bien trop de monde, hey c'est au bout des Champs Elysées toujorus bondés de touristes et c'est une attraction, une curiosité qui peut se visiter. Bien trop de place aussi. Déjà le monument en lui-même est assez imposant, c'est par ailleurs un aventage puisqu'il peut facilement servir de point de repère. Ensuite il se trouve au centre d'une place de taille respectable qui ne peut être embrassée du regard puisqu'il se trouve en plein milieu et que même s'il comporte un trou au milieu, ses piliers sont larges. Puis il y a la route. Quatre ou cinq voies où défilent les voitures. Enfin le tour de la place, avec ses nombreuses routes qui permettent de faire plusieurs îlots piétons bien distincts. Et bien séparés.
D'ou l'importance d'être précis. Ce qui n'est possible qu'avec une connaissance minimale du lieu.
Heureusement les miracles existent, et j'ai pu retrouver Dorota.
mardi, juin 29
Vendredi je vais à Blois, je croise les doigts.
dimanche, juin 27
Il paraît que c'est la fête
Si si il paraît que c'est la fête Jeanne Hachette.
Enfin tout le monde semble en douter parce que le défilé est minuscule, et la ville a oublié de mettre ses drapeaux.
samedi, juin 26
Ce qu'il y a de bien dans les soirées à l'école, c'est qu'on y retrouve un certain nombre de personnes de ma promo.
Du coup on ne sent même plus compte que la musique est nulle puisque dépasser le couloir est un exploit.
vendredi, juin 25
Cérémonie de remise des médailles
J'ai failli y assister cette année. Cette fois j'étais au courant, et dans le bon pays. Seulement... le temps d'arriver à Paris, de poser les affaires... il faisait beau, je n'ai pas pris le métro.
Alors je suis arrivée juste au moment où tout le monde se disait que c'est bien tout ça, mais il serait peut être temps d'aller faire un tour au buffet dans la bibliothèque.
Un joli buffet, il faut le reconnaitre. Nous avons commencé par de petits batons recouvert de graines de pavot et renfermant morceaux de figue et de jambon de bayonne. Les mini grecs ce sont avérés traitres, la sauce et le thon glissant hors de l'enveloppe un peu trop grande pour une seule bouchée. L'assiette de canapés pain d'épice jambon de bayonne était presque finie à notre arrivée, dommage. Les bouchées fraiches aux herbes et fromage blanc ont curieusement eu du mal à partir, bien plus que les brochettes de tomate cerise et mozarella. L'idée de panier de crudités était bonne, mais la sauce bien trop grasse et ça n'est pas pratique du tout. D'ailleurs seules les tomates cerises sont parties, laissant là les batonnets de carotes, branchettes de choux fleurs et autres rondelles de concombre. Je n'ai pas gouté les canapés classique, mousse entre deux tranches de pain de mie, mais j'étais là quand est arrivé le plateau de shusis et makis. L'aspect étrange des brochettes de poulet au curry n'a pas arrêté grand monde, execpté ceux qui se réservaient pour les macarons et florentins. Le plateau de mini éclairs à disparu presque aussi vite que le panier sucré, et je n'ai pu que vanter les qualités d'une mini tarte au caramel à mon voisin malchanceux qui a tout de même pu profiter des cerises du jardin de notre cher prof de chimie organique.
mercredi, juin 23
Voilà c'est fini
C'était le dernier passage par Rome aujourd'hui. La dernière fois sur cette route sinueuse. Le dernier passage à ces priorités mal placées, illogiques.
Enfin... la dernière fois avec ce motif la.
lundi, juin 21
Fête de la musique
Depuis ce matin les voisins sont tout animés, exités. C'est le grand jour. Ce soir aura lieu la petite fête de voisinage qu'ils ont lancé depuis une quinzaine.
C'est l'heure des derniers préparatifs, du dernier pointage avant d'aller acheter les saucisses et les brochettes. Faut-il sortir un abris ? des tables ? a-t-on assez de chaises ? est-ce que vous avez révisé vos dances mademoiselle ?
Une quinzaine de couples sont annoncés, c'est peu sur l'ensemble de la rue. C'est déjà pas mal et trop pour parler à tous.
Ca y est, le lieu se dessine, les tables sont rassemblés sur la placette. L'ondée n'a pas échaudé les animateurs qui font déjà chauffer la sono et le barbecue.
Tout est si bien pensé qu'il y a même un écran d'installé dans un garage, pour suivre le match.
Les bouteilles et les salades commencent à apparaitre, les verres à circuler.
Et moi je descend en ville rejoindre une amie.
dimanche, juin 20
- Quel temps fait-il ?
- Un temps ambivalent.
vendredi, juin 18
Incertitude
Nous allons aux Nuits de feu ce soir.
C'est peut être la dernière édition de cette compétition de feu d'artifices, alors nous avons voulu y aller encore un fois, s'exploser les oreilles et se bruler les yeux, découvrir les nouveautés dans les fusées, les tendances artificières, voir le chateau de Chantilly s'embraser.
Ce soir donc pique-nique dans le jardin du chateau, jeu de carte sur la pelouse que l'on espère pas trop humide, et puis le déferlement des fusées françaises, belges, espagnoles et italiennes sur le thème "architecture et feu".
Curieux de voir comme deux groupes, la France et l'Espagne sont arrivés à un même récit : de la création terrestre avec les explosions magnatiques à la paix dans le monde pour tous les peuples, en passant par la violence des guerres et les débauches architecturales de divers siècles.
Curieux que le classique ou la techno rendent bien avec les fusées, et Brel pas du tout mais alors vraiment pas du tout.
Curieux qu'entre chaque spectacle il ait fallu éteindre des feux. Tirs plus bas ou herbe plus séche ? il y avait juste ce qu'il fallait de vent pour balayer et dégager le ciel.
Curieux de connaitre le vote du jury, qui ne veut rien dire avant d'avoir tout vu. Mais c'est bien l'Espagne qui a gagné, avec le dynamisme et la synchronisation des scènes.
mardi, juin 15
L'inscription
10h à l'école des Beaux Arts.
Les portes automatiques sont grande ouverte dans une faible tentative de créer un courant d'air pour contrer la chaleur déjà trop importante sous la verrière de l'ecalier. Les affiches proclamant "inscription des adultes - début des inscriptions des enfants la semaine prochaine" dissimulent... rien du tout. Il n'y a pas de file d'attente. Et personne au bureau d'acceuil, l'hotesse fait du rangement.
- Bonjour, je viens pour une inscription.
- Ah mais c'est pas maintenant. C'est l'après-midi.
- Vraiment ? On m'a dit de bien venir le matin...
- Non, c'est samedi que ça commençait le matin. Là c'est à partir de 14h.
- ...
- Vous habitez loin ? Puisque vous êtes là je vais vous prendre tout de même.
- Merci. Je viens de l'autre bout de la ville, mais...
- Photographie alors ? Vous avez de la chance, il me reste trois places. Bon alors ça sera 115€.
- Ah. On m'a donné un chèque de 80.
- Non non, la photo c'est comme la gravure et la sclupture. Seul le dessin est à 80. Et il me faut la somme pour valider l'inscription.
- ... Bon, je crois que je vais revenir alors. A tout à l'heure.
- A tout à l'heure.
lundi, juin 14
- Delphine il faut que tu aille m'inscrire à la photo demain à 10h. Tiens, je t'ai tout préparé. Voilà le chéque.
dimanche, juin 13
Elections européennes.
Quel est notre bureau de vote déjà, 27 ou 28 ?
Le temps d'hésiter, de rentrer un cri. "Voilà Delphine ! Est-ce que tu veux bien dépouiller le vote ce soir ?"
Pourquoi pas, ça fait longtemps.
Bon, faut que j'y retourne pour 18h maintenant.
Ajout : Bon, avec 255 votants pour 845 inscrits, ça n'a pas été bien long, même si j'étais à la table 1, celle qui a eu le droit à dépouiller une seconde enveloppe.
J'ai eu le plaisir de cocher les numéros sur la feuille. C'est vachement bien organisé maitenant le dépouillage, je ne me souvenais pas de telles feuilles avec une ligne pour chaque parti (dur dur de se souvenir des noms parce qu'aucun ne pouvait faire simple hein...) et des cases avec 1234567890 à rayer au fur et à mesure. En tous cas ce qui est sur c'est qu'à chaque fois les endroits et le nombre de fois où on signe est différent. Enfin ça n'est pas pire que de noter le nom des gens au fur et à mesure de leur passage devant l'urne...
samedi, juin 12
Brocante
Sans surprise les premiers stands présentent un assortiment d'habits enfantins, cassettes vidéo, vieux verres dépareillés et autre horreurs qui font la joie des badeaux que nous sommes.
Le but cette fois est de trouver des instruments de musiques pour la fête du 26. Ah oui, domage ce que nous avons vu de mieux est un stand de vieux outils accompagné de pots à charbons qui pourraient faire de belles jardinières ou pots à parapluie de choix avec une couche de peinture. Premier achat justement, deux pinceaux. Un rond et un plat.
Et puis la trouvaille : une guitare jouet dans un carton à demi défoncé. Elle est accompagné d'un micro et marche informe la vendeuse, pas comme cette autre. 3€. L'autre ? Eh bien... 1€. Elle ne marche pas c'est vrai, allez 50 centimes. Vendue. C'est qu'il faut penser que les gamins seront trop heureux de faire du bruit, donc le jouet cassé nous intéresse plus. La transaction a peine effectuée, seconde trouvaille dans un carton du stand voisin : un saxophone en plastique. Combien ? 1€, j'hésite propose la moitié. C'est accepté, et payé. Nous découvrirons plus loin qu'en fait il marche, et même que les trois petites lampes fonctionnent. Sans mode d'emploi il est dur de comprendre le pourquoi des grésillement ou bien comment déclencher une (pseudo)mélodie plutôt qu'une répétition, mais c'est objet fièrement exhibé.
Plus loin nous sommes attirés par un ensemble de manequins en bois. Un, debout, porte une chemise, les autres sont repliés dans diverses positions.
Magnifiques pour servir de patron à croquis, ou de porte vêtements.
J'hésite, et puis nous craquons.
J'ai maintenant un homme de bois dans ma chambre.
jeudi, juin 10
/me parle aux gens dans la rue
Au gentil monsieur qui lavait la vitre de l'abribus avant de changer les pubs et qui t'as donné la dernière pub Eau Sauvage que tu vas pouvoir accrocher dans ta chambre, même si elle ne plait pas à ta soeur.
A la moitié male d'un couple d'adolescent qui t'a demandé si ça te servait à taper les passants avant d'être surpris qu'il s'agisse d'une pub, mais qui s'est dit que finalement c'est plus économique que le papier peint.
Au groupe d'agents de maîtrise qui avaient cours de dessin dans la cour du centre culturel, qui t'a interpellé alors que tu faisais un crochet pour voir, c'est bien naturel, ce qu'ils griffonnaient sur leurs feuilles vertes, qui s'est révélé être un morceau de la façame même pas plus intéressant que le reste, ou plus dur à croquer comme tu l'as démontré au plus désinvolte de la troupe, appuiée sur sa moto rouge.
mercredi, juin 9
Le soleil c'est bien, mais avec modération.
Et pas avec des velux immenses qu'on peut pas ouvrir parce que sinon on sait pas les refermer.
C'est toujours quand on a besoin du vent qu'il n'y en a pas.
mardi, juin 8
Histoire de voisinage (4)
Madame D. a retrouvé son rosier.
Et pas loin, dans un jardin du petit immeuble juste au bout de la rue, oui là, le bout de terrain avec plein de fleurs.
En passant l'autre jour elle a eu l'idée de s'écarter du chemin, d'aller admirer les efforts de jardinage des autres. Quelle ne fut pas sa surprise de reconnaitre son petit rosier. Aucun doute possible, même taille, mêmes fleurs. Transquillement planté à 300 m de sa place légitime. Et manifestant des signes de soifs.
Madame D. a décidé d'agir, cette nuit son fils ira récupérer son rosier.
vendredi, juin 4
Jeu familial
Nouvelle activité de groupe : la prise de tension. Entre l'hypertension de l'un et les chutes de tensions de l'autre, on en est pas encore à tenir à jour un graphique d'évolutions comparées, mais ça pourrait être intéressant...
lundi, mai 31
J'ai un nouveau jeu super drôle :
Tu vois la feuille là ? et bien tu la prends, et tu tires pour arracher la racine. Et plus tu tires de racine, mieux c'est.
Et ne t'inquiêtes pas pour la mousse qui s'en va au passage, elle reviendra bien assez vite.
dimanche, mai 30
Jeu de plage
J'ai décidé de faire un trou dans le sable, parce que j'ai déjà regardé la mer monter hier et puis là d'abord elle descend.
Je ne vais pas faire de tranchée ni de chateau circulaire comme les petits anglais en colo aux tourelles, parce que ça n'est pas un chateau que je veux faire mais un trou. Un beau trou, avec parois verticales et section constante 25 sur 15. Profondeur... profondeur dépendante du temps.
En fait jusqu'à l'épaule parce qu'alors une coquille de moule m'a coupé un bout de doigt. Considérant qu'une poignée sur deux sortait un caillou ou un bout de coquillage, j'ai mis du temps à me blesser.
Mais j'aurais préféré éviter, ça fait mal...
jeudi, mai 20
Histoire de voisinage (3)
Madame P., de la rue derrière s'est aussi fait voler des fleurs.
Elle est un peu énervée, parce qu'ils avaient fait appel à un paysagiste pour refaire leur jardin et que maintenant il y a des trous dans les massifs.
Non, en fait Madame P. est très agacée et pas du tout consolée de n'être pas la seule victime.
mercredi, mai 19
J'ai fais de la compote de rhubarbe.
Seulement je me suis trompée dans la cuisson, j'ai mis un peu trop d'eau. Du coup ça ressemblait à de la soupe. Alors j'ai filtré. D'un coté la compote, de l'autre le jus. Pas mal de jus d'ailleurs. A vu de nez dans la bouteille, 80cl.
C'est bon le jus de rhubarbe. Et puis c'est plus désaltérant que la tarte à la rhubarbe.
Ca c'était hier.
Ce matin je me suis aperçue qu'il restait un fond de jus de rhubarbe dans le pichet d'eau. Je l'ai rincé. Et quand j'ai vu combien le calcaire a été décapé, je me suis demandée si j'allais boire de reste...
mardi, mai 18
Histoire de voisinage (2)
La voisine de derrière - que nous allons appeller madame J. - nous a fait admirer il y a quelques jours ses nouveaux bacs à fleurs.
Je ne suis pas spécialement fan des motifs primitifs, mais bon il y en a qui aiment.
Et d'autres qui aiment tellement qu'ils n'hésitent pas à rentrer dans le jardin, faire le tour de la maison et voler les jardinières. Et ils les ont vraiment emporté, parce que cette fois nous n'avons pas retrouvé le contenu sur le chemin de derrière.
samedi, mai 15
J'ai trouvé un oiseau sous le lilas
Mort, encore. Mais cette fois c'est un poussin. Peut être le petit du premier, ils ont le même bec très jaune et les mêmes yeux vitreux.
C'est un jeune qui n'a pas encore de plumes, même pas de duvet partout. Par endroit il a des plaques semblable à du pelage jaunatre, sinon c'est une peau grise. Et puis il a une houpette sur la tête. C'est un bébé punk.
Ses ailes ne sont pas vraiment formées. Enfin si, mais pas les plumes. Il n'y a que la partie tubulaire, avec une petite touffe plumeuse au bout. Curieux, j'aurais pensé que l'ensemble de la plume grandissait en même temps, et non que la partie visible des rémiges apparaissait plus tardivement.
vendredi, mai 14
Colocataire
- Hey.
- (lève la tête de sa BD) Quoi ?
- Y'a une araignée dans les toilettes.
- Ah.
- Oui. Elle est énorme. A peu près la taille de ma main. Des pattes fines et velues. De gros yeux globuleux. Un corps tout noueux. Sur le tuyau blanc dans le coin elle resort bien.
- Elle est belle hein ?
- Magnifique.
- Bon. (replonge dans sa BD)
jeudi, mai 13
Histoire de voisinage (1)
La voisine du début de la rue - que nous allons appeller madame B. - était très contente de son nouveau rosier.
Longement choisi chez Delbart un samedi après-midi, il avait pour tache d'agrémenter le petit bout de jardin se trouvant devant la maison. Pour cela il avait été planté à coté des anciens rosiers, viellissants et plus très fleuris.
Madame B. se réjouissait de l'effet produit, bien loin de rivaliser avec les roses trémière géantes du voisin d'en face, mais fort agréable comme toute tache de couleur supplémentaire.
Malheureusement ça n'a pas duré : au bout de trois jours le joli rosier a été volé.
mercredi, mai 12
Il me manque un appareil photo numérique
Un chat s'enfuit en nous entendant rentrer. Comme l'herbe a déjà repoussé. Et les pissenlits aussi. Qu'est-ce que ? Un oiseau.
Comme ses plumes sont fines, et ses pattes raides. Il est assez intact, un peu mordu au cou mais il n'y a pas de sang. Je le prend par le bout de l'aile, ah tiens il est un peu abimé sur le flanc. Comme la disposition et la forme des plumes est intéressante. Les plus grandes qui forment le bout des ailes se terminent par des sortes de conduits assez long. Comme ilsui ne sont pas recouvert de plumes, l'intérieur des ailes ressemble à une parure indienne.
Je tire sur l'autre aile, et regarde le jeu des tendons et des muscles, merveilleuse mécanique de ce qui n'est pas une épaule. Là non plus pas de plume sur l'intérieur, ce qui permet de bien voir le mouvement des tissus.
C'est beau un oiseau mort.
lundi, mai 10
Le conseil inutile du jour
Bien que très beaux et produisant un effet certain, les timbres en forme de coeur ne sont pas adaptés à l'envoi en nombre, sauf si
a) vous avez du temps à perdre
b) vous renoncer à les découper
mardi, mai 4
Un nouveau jouet
Il y a un nouveau téléphone à la maison. C'est un sans fil. Moderne il peut (éventuellement si abonnement et personne assez tordue pour faire ça) recevoir des sms. Du coup sa sonnerie est décalée (en plus d'être aussi farfelue, bien que moins aigue, qu'une sonnerie de téléphone mobile (parce qu'un portable c'est une vraie machine qui sert à quelque chose)).
Du coup non seulement je continue de courrir pour traverser la maison (ben oui parce qu'il faut penser à l'emporter avec soi quand on bouge) mais en plus ça sonne encore après que j'ai décroché...
dimanche, mai 2
Puff... maintenant il faut tout ranger.
Bah, on a été bien aidé.
samedi, mai 1
Rencontre de violoncelles
Le concert de quartier du 1er mai est l'occasin d'aller dans la petite salle de spectacle, d'écouter de la musique dans des conditions peu habituelles et de profiter d'un buffet exotique.
Le rendez-vous n'est pas sur le programme, le festival ne commence que demain. C'est un public d'initiés, de privilègiés. D'ailleurs cette année il y a moins d'enfants de la cité, ce qui n'empêhce personne de se tortiller sur son siège dans les odeurs de cuisine qui filtrent de l'entrée. La sauce des tacos, pas les rillettes de crevettes grises en l'honneur du quatuor argentin arrivés ce matin de Buenos Aires. Les quatres saisons d'Astor Piazzola ont du succès. C'est toujours impressionnant de voir - d'entendre - tout ce qu'il est possible de faire avec un violoncelle.
Je sors, un homme inconnu me saute dessus. Bonjour, tu vas bien ? Lui n'est pas au top, son chien est mort la semaine dernière. Coup dur. En plus il s'est fait gronder par les pompiers qu'il avait appelé. Heureusement en apprenant qu'il est conseiller municipal le sergent s'est radoucit. Cette semaine il a fait trois conférences, et tout le monde lui demande des nouvelles de son compagnon. Même la crèmière, elle pleurait. Il a été incinéré, à Pontoise. Ici ils ne font plus. Ah, comme c'est domage, mais je vois une voisine que je dois saluer.
mercredi, avril 28
Bon Anniversaire Maman
mardi, avril 27
D'une voiture à l'autre tout change un peu. Par exemple le cadran, quand c'est encore un cadran, qui indique la vitesse passe d'un coté à l'autre du tableau de bord, quand il est encore sur le tableau de bord (mais qu'est-ce que je raconte, je ne conduis pas de voiture aussi moderne que ça) et puis sa présentation change aussi. Une fois que l'habitude est prise d'avoir les limitations officielles signalées d'un trait rouge, changement de décors tout devient blanc. Les graduations sont parfois toutes de même épaisseur, et parfois non. Les chiffres ont, ou pas, une taille constante.
Et c'est la même chose pour tout : l'indication de jauge est globalement vers le milieu, mais un peu à gauche, à moins que ça ne soit à droite ? Un même constructeur n'a pas de règle. Pire encore, un même modèle peut voir son plan basculer au cours d'un redesign.
Du coup il faut à chaque fois tout rechercher, ou bien se résigner à être perdu dans son habitacle (à défaut d'être perdu sur la route).
lundi, avril 26
Comment augmenter sa visibilité :
mettre une jupe (fendue).
dimanche, avril 25
Jardin du Luxembourg, dimanche matin
9h et déjà les joggeurs sur les bords tournent. Ils sont à cette heure plus nombreux que les flaneurs. Peu à peu des chaises sont occupées pour lire un journal, manger un croissant, prendre le soleil, écouter les autres parler.
Une femme explique d'une voix pointue aux pigeons qu'elle n'a plus de miettes mais reviendra bientôt avec des gateaux.
Un voilier à moteur fait le tour de la statue au milieu du plan d'eau.
Un homme passe en courant, alignant les phrases sans suites dans une sorte d'autozapping sonore.
Des jeunes filles parlent d'un rendez-vous.
Un bateau avec une voile blanche fait des ronds sur l'eau.
La description détailée que fait la guide, la grand mère, l'encadrante de cette quinzaine d'adolescents qui s'éparpillent sur des chaises avant de se relever pour faire une partie de balle.
Cinq, non sept bateaux sur le plan d'eau - le temps passe vite au soleil.
vendredi, avril 23
Je fais si jeune que ça ?
Tiens, le controleur arrive dans le wagon. Le billet est dans ma poche, je ne le sors pas à l'avance mais quand il me le demande. Puis je commence à ouvrir mon sac, pour prendre mon portefeuille (bien coincé dans la petite poche pas accessible) dans lequel se trouve - non c'est bon pour la carte 12-25, bon voyage mademoiselle.
Le controleur poursuit son chemin. Il reste quelques instant auprès d'une femme qui n'a pas de ticket, pas de papiers d'identité et pas d'argent. Domage pour elle, l'amande sera plus élevée. Au voyageur suivant il demande à voir la carte 12-25.
Quelle age il a cru que j'avais cette année ? ...
mercredi, avril 21
La crème fraiche ça fait mal
Ce soir nous avons décidé de faire une tarte.
Pour ça, nous avons tout de suite été d'accord. Pas de problème. Par contre sur le contenu... elle voulait une tarte à la tomate et je me sentais d'humeur pour une tarte à l'oignon. Deux recettes (que nous n'avons pas, mais ça s'improvise) pas vraiment compatibles.
Alors nous n'avons pas choisis, nous avons fait les deux à la fois. De toute façon une tarte entière aurait été trop importante et ça n'est pas très intéressant de manger deux fois de suite exactement la même chose. Donc chacune à fait sa demi-tarte dans la moitié du plat. (Parce que nous avions oublié que nous avons des plats plus petits.) Comme j'avais fait plus de pâte, j'ai eu la chance de me charger de la démarcation, parce qu'il n'était pas question de laisser le jus des tomates aller dans la tarte aux oignons ni de laisser couler les oignons dans la tarte aux tomates. Grâce à un calcul savant elle s'est bien tenue, et il y avait exactement la quantité nécessaire.
Et là, pendant que je faisais griller des lardons, je me suis demandé si je n'allais pas ajouter un peu de crème. Du coup elle m'a passé le pot. Un beau pot de crème tout neuf, avec le couvercle en plastique un peu coincé. J'ai voulu le soulever sur les cotés et dans le mouvement je me suis coupée avec les bords de la pellicule métallique. Pile dans la pulpe, au bout des doigts - médium et majeur - un endroit mis à contribution dès que le doigt est utilisé.
C'était bon, mais j'ai mal aux doigts...
mardi, avril 20
Bête de mode
Je suis allée dans un magasin de vêtements, et je ne me suis pas évanouie. Je n'ai pas non plus hurlé d'effroi, et quand je suis sortie les gens ne me dévisageaient pas d'un air étrange ce qui prouve que soit j'arrive mieux à me maitriser que le mois dernier, soit je suis trop amorphe pour avoir une quelconque réaction.
Quoiqu'il en soit, j'ai les yeux explosés. Non seulement c'est rose partout, mais en plus c'est fluo. Superbe alternative, choix corneillien.
La probabilité que je renouvelle ma garde robe cette année est donc aussi élevée que l'an passé...
lundi, avril 19
Il y a un nouveau bibliothèquaire.
C'est un homme calme.
Tranquille.
Posé.
Qui prend son temps pour retourner soigneusement chaque livre, le saisir d'une main ferme tandis qu'il passe le lecteur infrarouge, le repasse, retente encore un coup, le secoue, réessaye et réussit enfin à lire le code barre.
Qui vérifie à chaque item si le nom correspond bien avec l'inscription sur l'écran.
Qui s'assure qu'il n'y a pas eu d'erreur lors de la saisie ni d'ouvrage oublié qui resterais sur le compte.
Qui a causé une file d'attente tellement longue que même la fille qui s'occupe des inscriptions est venue chercher une pile de livres à rendre.
vendredi, avril 16
Personne ne sort indemme de la guerre des boutons d'or
Ciel bleu sans nuage, temps parfait pour un peu de jardinage. Justement, l'herbe commence à se faire haute. Mais avant de la couper, je m'attaque à quelques mauvaises herbes pas trop difficiles à repérer : boutons d'or et pissenlit. Le paquerettes ont droit à une sorte de demi amnistie maternelle, parce que les paquerettes c'est joli, et puis surtout c'est petit et il y en a vraiment trop pour que ça soit un objectif atteignable.
Le bouton d'or est vite éliminé, ça n'est même plus drôle. Pour les pissenlits, l'affaire est plus délicate. Les feuilles ne sont pas assez résistantes pour entrainer directement la racine, il faut la couper.
Bilan : une cloque due au frottement du couteau, et trois limaces pas si innocentes que ça en otage.
mercredi, avril 14
J'ai eu droit à la demi-pomme avec la queue.
Avant c'était l'autre demi-pomme qu'on me donnait.
lundi, avril 12
Le plus grand des petits cousins n'aime pas le chocolat, alors forcément il ne mets pas trop d'ardeur à ramasser les oeufs de paques. Par contre mettre les poules dans la haie juste au dessus de la ligne de vision de son frère, ça c'est une bonne idée. L'un emplis le sac, l'autre le vide. Ca peut durer longtemps, sauf qu'il est l'heure de faire des photos avant d'aller prendre l'apéro.
dimanche, avril 11
Vigile Pascale à Juaye Mondaye
C'est Paques, mais neuf heures du matin c'est un peu tôt pour un dimanche. Alors nous allons à L'abbaye St Martin de Mondaye. C'est un peu plus loin, mais c'est l'occasion.
Nous sommes en avance, il n'y a pas encore trop de monde sur le parking, mais déjà des voitures mal garée sur le bas coté. Dans un porche un père distribue des cierges. Maintenant tout le monde est obligé d'avoir au moins une main au froid. Les gens s'entassent dans la cour du cloitre, que nous contournons pour avoir une meilleure vue sur le bucher.
La foule grossit peu à peu. Comme quelqu'un traverse la cour de bout en bout, les parents se rapprochent du tas de bois initiant un mouvement général d'approche et d'encerclement. Un père tente de répartir la foule en cercle, mais elle reste entassée préférentiellement du coté de l'entrée du jardin. Certains commencent à murmurer, demander pourquoi le feu n'est pas allumé.
Ah, voilà la céramonie qui commence. Tout le monde a les yeux rivés sur les flammes, qui prennent bien mieux que quand on fait un barbecue, c'est incroyable je me demande bien ce qu'ils ont mis, oh regardez il y a des restes de cierges dans le bas est-ce ça qui aide à bien démarrer parce que les flammes sont déjà hautes. Et le vent devient visible dans la fumée, et nous avons bien mal choisi nos places.
Quoiqu'en fait la fumée n'est rien par rapport aux étincelles qui pleuvent joyeusement sur nous. C'est l'occasion pour chacun de tripoter ses voisins et se contorsionner pour éviter les fragments enflammés.
Enfin il faut suivre le cortège, qui contourne la cour pour entrer dans l'abbaye. C'est long, parce qu'il faut allumer les cierges avant d'entrer et de constater qu'une foule éclaire pas si mal que ça, et que la chorale est bonne.
Première lecture, livre de la genèse.
Ouh là, nous sommes repartis loin. Et c'est doublé par le psaume.
Deuxième lecture, troisième, ... cinquième. Heureusement qu'il faut bouger entre chaque parce que s'il fallait compter sur les textes... pas la meilleure des sélections.
Maintenant nous avons droit au baptême de Guillaume, qui nous est brièvement présenté pour que chacun sache qu'il est venu petit, revenu pus tard avec sa fiancée Anne-Bérangère et que c'est pour ça qu'il a choisi ce lieu pour son baptême, sa confirmation et sa première communion.
Là même la chorale a du mal a remotiver l'assemblée qui s'embrouille dans les réponses à donner, fautes de directives. Tiens, d'autres lampes ont été allumées, c'est pas mal finalement cette progression qui laisse découvrir peu à peu l'édifice. Même si au bout de trois heures il reste peu de surprises, tout juste assez d'entrain pour aller partager un bon chocolat chaud dans le cloitre.
dimanche, avril 4
Metz
Ici la pierre est jaune.
Comme il pleut, je me réfugie dans la cripte de la cathédrale, endroit bien plus sur que les boutiques proposant des habits roses vifs. Là je m'amuse à comparer les maquettes métalliques maculées de peinture. Sur onze je connais six cathédrales, dont quatre que j'identifie sans lire l'étiquette en nouilles alphabet.
jeudi, avril 1
Il y a des routes qui ressemblent à des blagues
Celle qui va de Reins à Rouen voit un nombre certains de routiers par jour. A peu près droite, elle pourrait être agréable. Si elle était à deux voies et contournait les villages. Oh il y a bien des endroits ou elle est doublée - entre Clermont et Beauvais. Dans la direction de Rouen il semble que la dde ait re-découvert les ronds-points et s'amuse à les semer autour des villages. Ca n'est plus une route, c'est un serpent. Dans la direction de Reins c'est une alternance de passages à 110 et à 50.
RN31 mon amour...
mercredi, mars 31
Y'a des jours...
qui passent lentement sans laisser le temps de rien faire.
Aller chercher la voiture bloquée à l'autre bout de la ville pour cause de baterie fatiguée. Ne pas pouvoir ouvrir le capot de celle qui nous a fait traverser. Descendre au garage, remonter un mécano. Lui laisser la voiture qui a démarré sagement après l'électrochoc. Aller observer les gens se faire manger par les voitures dans le hall mécanique, pour apprendre que c'est un problème relevant de la carosserie. Prise de rendez-vous pour un peu plus tard, puisqu'ils ont un cable de disponible.
Manger.
Retour au garage, dépot de grosse voiture. Attente au stop, puisqu'il semble que nous soyons les seuls dans cette ville à ne pas ignorer le sens interdit pour traverser la grand route.
Descendre à pieds chercher la clio, batterie rechargée mais porte fermées à clés, quelle idée. Passage au garage, vérifier que la voiture a été lavée partout en attendant d'obtenir les clés.
Rentrer enfin, et se trouver dans les encombrements urbains de fin de journée.
mardi, mars 30
Les mecs préférent le train.
L'expérience montre que ça ne sert à rien de proposer à quelqu'un de le conduire à l'autre bout de la france.
dimanche, mars 28
A voté
Nous sommes allées voter en début d'après-midi, bon prétexte pour une courte promenade dans le quartier. Vu le soleil, nous n'avons pas été alertées par le fait que deux portes soient ouvertes sur la salle. Nous avons pris celle de gauche, celle de d'habitude. Elle portait une feuille marquée "Elections Régionales" et laissait entrevoir une table qui portait le panneau "Elections Cantonales", d'une autre couleur.
Tiens, c'est curieux la femme qui distribue les enveloppes ne nous salue pas, et nous ne la connaissons pas. Où est donc la voisine ? Je lui tend ma carte d'identité, ma carte d'électeur et la procuration. Oui, je veux deux enveloppes. Tandis que je me sers en bulletins, elle semble plongée dans la perplexité devant ma carte d'électeur et sa liste, passe de l'une à l'autre pour finir par m'annoncer que je ne suis pas dans le bon bureau de vote ! C'est que, voyez-vous, nous avons échangé les bureaux de vote aujourd'hui.
Effectivement, ils ont changé toute l'organisation de la salle, pour la première fois depuis que je viens voter ici, six ans.
Bon, c'est pas grave, nous nous déplaçons de quelques mètres et recommençons l'opération délicate qui consite à se fair délivrer deux enveloppes de vote.
Parce que oui, nous en voulons deux chacune. Une pour nous, et une pour la procuration. Et oui nous allons faire les deux votes à la foix. C'est presque avec regrets que la femme détache deux enveloppes roses de sa liasse pour me les donner. Je n'attends pas qu'elle discute avec ma soeur, je suis déjà dans l'isoloir. Hop, hop. Je ressors et je tends mes papiers à la première personne de la tablée, pour qu'elle les fasse suivre aux autres. Déjà je pressens le probléme : l'urne est bien trop près, d'habitude on passe au registre avant. Enfin, ça n'est pas bien grave. Mais il faut que je choissise si je vote en premier pour moi ou bien pour la procuration. Pour moi, allez. Je met mon enveloppe dans l'urne (est-ce bien l'enveloppe qui contient mon vote ? et si c'était celle du vote par procuration, ah mieux vaut ne pas y penser) puis je vais signer à la bonne ligne. Je vois que ma carte d'électeur est déjà dans les mains du chagé de tamponnage, bien. Retour au bout de la table. Il faut signer la feuille de présence des procurations. Bien. Dépot de l'enveloppe dans l'urne, signature du registre. Pendant que la procuration se fait tamponner, je suis notée sur la feuille de présence. L'homme s'applique à recopier mon nom et vérifie bien l'heure exacte à sa montre. C'est bon, j'ai franchis la première étape.
Me voilà face à la seconde table où l'on délivre les enveloppes. Je ne me retourne pas, mais je n'ai pas l'impressions que ma soeur soit juste derrière. Qu'est-ce qui peut bien la retenir ? Oui madame, je voudrais deux enveloppes puisque je vais voter deux fois. Non je ne pense pas qu'il fasse meilleur dehors, dans la salle il y a autant de soleil et moins de vent. L'ennui avec les régionales, c'est que les feuilles sont grandes et les enveloppes, d'un joli bleu, toutes petites. Faut-il plier la feuille de façon à ce qu'elle soit identifiable sans la déplier, ou bien mettre la face imprimée à l'intérieur ? De toutes façon il leur faudra dépier la feuille pour en vérifier l'intégrité et la stocker, donc autant leur donner une bonne raison. Je m'applique à bien tout plier, même les listes qui ne me servent pas, de façon à les jeter en toute discrétion.
Ici aussi la table est organisée à l'envers, il faut croire que la réorganisation des meubles n'a pas été perturbante que pour moi. Par contre on me demande de voter pour moi d'abord. Très bien, si ça peut leur faire plaisir. Comme l'enveloppe est épaisse, il faut la pousser pour qu'elle tombe bien, c'est du travail de voter ! Une signature sur le registre, et je repars à l'autre bout. Bon alors vous êtes qui ? Attendez, c'est à cette ligne qu'il faut que je signe, là. La ligne suivante ce sera ma soeur. Re-poussage d'enveloppe dans l'urne, est-ce que le président de jury dit bien "A voté" ? Re-signature du registre. Ensuite on se trouve à considérer s'il faut re-donner un coup de tampon sur la procuration. Je peux récupérer ma carte d'identité ? Attendez, je n'ai pas fini de vous pointer. Voilà.
Bien, j'ai fini. Je me retourne.
Et je cherche ma soeur.
Je le croyais derrière moi, elle sort juste de l'isoloir, furieuse.
Et ça ne s'arrange pas :
- Mais vous êtes qui ?
- Vous avez ma carte d'identité.
- Bon signez là, votez, signez.
- Mais redonnez-moi mon ancienne carte d'électeurs !
- Elle n'est plus valable.
- Mais je veux les tampons dessus, et pas sur la neuve que j'ai apporté pour vous donner le bon numéro sur le registre.
- Signez là.
- Mais j'ai déjà signé.
- Elle est plus bonne votre carte.
- Et alors, je fais ce que je veux. Rendez-moi mes papiers.
- J'en ai marre, ils voulaient pas me laisser voter deux fois et pourtant je leur ai donn? la procuration.
- Et tu es passée juste après moi, qui avait fait la même chose...
jeudi, mars 25
Aujourd'hui parait tout calme, je n'ai reçu qu'une dizaine d'emails virusés ce matin.
Hier j'en ai reçu 80. Joie d'avoir écris a des tas de gens, d'entreprises, de cabinets de recrutement.
mercredi, mars 24
Vérifications
- Bonjour, service des sondages. Vous avez eu la visite d'un de nos agents. Il vous a posé des questions, vous a demandé votre age, votre situation professionnelle, si vous utilisiez internet. Il vou sa demandé votre avis sur différents opérateurs, puis il vous a montré deux publicités.
- Oui.
- Bonjour, je voulais savoir si tout allait bien avec la voiture que nous vou savons vendue il y a quelques jours.
- Oui.
mardi, mars 23
Cling cling
Soleil.
Grèle.
Soleil.
Pluie.
Soleil.
C'est quoi ce temps ?
Ah oui, ce sont les giboulées de mars.
On est déjà en mars.
lundi, mars 22
Pense-bête
Ne pas aller faire un tour en centre ville entre 16h30 et 17h.
La probabilité de croiser des anciennes profs du lycée ou du collège est trop forte.
vendredi, mars 19
La nouvelle voiture
Elle n'est pas vraiment "caca d'oie" comme annoncée, mais bien "steppes" puisque c'est ainsi que s'appelle ce mélange vert-gris-doré-métallisé.
Nous avons eu droit à une visite guidée complête avant de la sortir du garage, et si je ne peux pas dire que je saurais de façon certaine trouver le bon mouvement pour déclencher les balais d'essuie glace arrière, je pense que je n'aurais pas de mal à modifier l'inclinaison des phares ou changer les présélections radios.
Ce soir le ratio est de 5 voitures pour 4, dans quinzes jours il s'inverse.
Je crois que je vais ressortir mon vélo s'il fait aussi beau qu'hier.
jeudi, mars 18
J'ai trouvé un livre !
J'avais un peu de temps à perdre, alors j'en ai profité pour marcher doucement et flaner. Regarder les devantures et les passants.
Pourtant il n'y avait pas grand chose à voir sur ce trottoir de l'avenue Daumesnil. En arrivant au bout de la rue Montgallet, je découvre ce que je n'avais pas vu de nuit : un petit square avec des bancs.
Il fait encore clair et beau, je n'hésite pas longtemps, j'ai trouvé un endroit où attendre confortablement que le temps passe.
Quatres bancs, disposés deux par deux en hexagone. Une personne, un homme assis sur le banc de gauche de la paire de droite. Je me dirige donc vers les autres bancs. D'ailleurs il y a quelque chose sur l'un d'eux. Un livre peut être. Je m'approche, pour voir le titre. Je n'ai pas encore décidé sur quel banc je vais m'assoir. Il faut voir ce que c'est.
Un pas nonchalent de plus - oh mais
A peine ai-je vu le livre que je suis assise et je lis la notice "Livre en liberté !
Ce livre n'a pas été perdu ni oublié... il est là pour VOUS ! Pour en savoir plus, voir l'étiquette ? l'intérieur."
Après l'avoir bien tourné dans tous les sens, je le range et je sors celui dont j'avais prévus de finir la lecture.
lundi, mars 15
La jeune fille à la perle
La population, restreinte, de la salle de cinéma peut se diviser en deux groupes distincts : les jeunes femmes, et les femmes qui ne sont plus toutes jeunes.
vendredi, mars 12
Bonjour, c'est pour un sondage...
Tiens, ça sonne. L'homme présente sa carte, les questions ne prendront qu'une dizaine de minute. Il faut bien qu'il fasse son travail, je vais répondre.
Si j'utilise internet ? Oui. Quand ? Ouh la la... Ah oui tiens, j'ai oublié de citer AOL dans la liste de fournisseurs d'accès. Ca n'est pourtant pas faute d'avoir de leurs CDs publicitaires dans ma chambre. Est-ce que j'ai vu ces publicités, non. Je regarde peu la télévision. Est-ce que je la regarde avant 9h du matin ? Oui, changez de question, demandez-moi plutôt quand est-ce que je la regarde. Des fois le soir, si j'y pense et qu'il y quelque chose de bien. Mais souvent j'oublie. Quelle chaine ? Ben ça dépend. Oui, c'est sur c'est pas pratique pour vos statistiques, bah il faut bien des points abérants, non ?
mercredi, mars 10
Assemblée générale
Cette année le crédit Agricole fait sa présentation au cinéma. D'ailleurs le carton d'invitation promet une assemblée extraordinaire, un buffet et un film en avant-première.
La présentation du bilan moral n'est pas vraiment plus vivante que celle du bilan financier, et la salle ne se réveille qu'au moment du passage des urnes. En effet trois mandats sont arrivés à terme, il faut donc élire des administrateurs. Les trois sortants se présentent, et sont les seuls candidats. Processus tout aussi démocratique que le vote à main levé d'approbation. Des abstentions ? Des voix contre ? Adopté à l'unanimité par les présents, au nombre de 650 au moment du discours du président de la caisse, 700 selon le président du département et 750 pour le président de région qui a lui aussi fait un coucou à la salle deux, privée de la présence physique des directeurs. Curieux comme le fait de passer une caisse en bois délie les langues, et ma voisine me souris.
Nous sommes ensuite concées ensemble alors que toute la salle s'entasse pour sortir par la porte la plus proche du buffet que nous avons vu en entrant. Heureusement pour nous la ruse est plus forte, et l'autre porte ouverte qui débouche même, quelle veine, sur une autre table non encore assiègée. Car les dames, les messieurs et les chers sociétaires se ruent sur les pains surprises et le paté comme des affamés et compriment les malheureux qui ont réussit à atteindre le buffet et tentent de saisir un verre plein. Le paté ne vaut pas celui de l'an passé, tout le monde le confirme. L'organisation sans anticipation est source de discussion tandis que l'on cherche à couper les pains aux céréales ou bien que l'on picore le plateau de petits fours sucrés intransportables.
Autre mouvement de foule, retour en salle pour le film. Il s'agit de Une vie a t'attendre, somme toute assez en accord avec le thème de la soirée : préparer sa retraite. Bruel a grossit et son personnage incapable de dire non ne fait rien sinon être filmé dans toutes les vitres et miroirs qui sont disponibles. C'est long comme un bilan moral, sauf qu'il n'y a pas de vote à la fin.
mardi, mars 9
Pas besoin de grand chose pour savoir que je suis de retours à la maison : le téléphone ne cesse de sonner.
Saleté de truc, ça détruit toute concentration.
lundi, mars 8
Scéance photo
Rendez-vous place du Panthéon, coté mairie du Ve.
Il aura un sac à dos. Moi aussi. Et puis mon sac à roulette, puisque je rentre.
Effectivement, il n'y a pas grand monde dehors à 9h du matin.
Ah, tiens juste devant la mairie un homme avec un pieds. C'est bien lui. Nous allons à coté, une petite place charmante, très parisienne. Le Panthèon c'est pour les grands hommes.
Je pose mes affaire tandis qu'il installe le flash. Non, pas de palm. Mais un cahier, oui. D'ailleurs la page que j'ouvre est un post en gestation, pas encore trop raturée. Peu importe. Ah oui, forcément la position aurait été mieux si j'étais droitière. Je suis plus intéressée par le luxmètre que par les vieux qui passent au ralentis, un peu intrigués. C'est amusant. Il parait que je suis un modèle facile, j'ai les doigts gelés. J'aurais du donner rendez-vous dans un café, et puis là je suis en manteau. Reste-t-il de la boue de la balade en vélo ? Zut, tant pis. Au moins j'ai pensé à ne pas mettre mon bonnet. Sourire, les yeux dans le vague. C'est pas mal ça, allez encore une ou deux. Tout ça ?
Voilà, c'est fini.
Contrairement aux célébrités, mon intérieux reste secret.
Bon, qu'est-ce que ça va donner ?
dimanche, mars 7
Petit cours de découpe de tarte
Pour couper en 17 c'est extrêmement simple : tu coupes d'abord la 17e part, et ensuite il n'en reste que seize.
Seize c'est deux fois huit. Et huit c'est deux fois deux fois deux.
samedi, mars 6
Flash
Allez, vas-y prend des photos avec mon appareil numérique, tu en as trop envie.
[...]
Bon, arrête là, je crois que j'ai assez bronzé pour ce soir.
vendredi, mars 5
Ce qu'il y a de bien avec une valise à roulette, ce sont les roulettes.
Une fois la poignée tirée, il ne reste qu'à tirer justement.
Bien sur tous les terrains ne se valent pas : rien ne vaut un beau bitume bien lisse. Par contre les pavès sont incomparable pour le bruit, et les graviers pour entraver les roues.
Si en plus il faut éviter les passants...
jeudi, mars 4
"Tu devrais passer plus de temps au téléphone"
On peut jouer à la PS2 ?
On va faire autre chose là, vous y avez assez joué pour aujourd'hui.
Mais c'est les vacances...
Justement, faut en profiter.
Bon le vélo c'est pas la peine, hein ?
Très malin. T'façon il fait pas beau. Bon on va faire un jeu.
Risk ?
Heu ça dure pas un peu longtemps ça ?
si.
Une bonne paye.
Ok.
*brrr brrr brrr boing boing boing*
C'est pas ton portable ?
Heu, oui. [commence à parler au téléphone et pars dans une autre pièce pour être tranquille]
Bon tu viens ?
On fait quoi ?
Ca va durer longtemps ?
C'est qui ?
Tu raconte quoi ?
Ecoutez, allez jouer à la PS2, ok ?
mardi, mars 2
Qui part à vélo, tombe à l'eau
Alors, tu viens faire du vélo ?
On va au terrain de cross, hein ? On va au terrain de cross.
Allez... y'a un super trou...
Bon on verra.
Ca va la selle comme ça ?
Y'a des cale-pieds, mais j'ai pas envie de les enlever.
Ah, non on enlève pas les cale-pieds, c'est galère !
J'aime pas trop ça, je sais pas comment les mettre.
*spaff*
J'aime vraiment pas trop ça en fait.
Heu...
Tu vas voir tu vas t'y habituer vite.
Bon on y va ?
Tourne à droite.
*iii* *scrach* *spaff*
Tu pourrais prévenir quand tu t'arrête brusquement !
Y'avait une voiture qui arrivait !
Bon comment on fait pour mettre le second pied ? (regarde ses pieds)
Regardes où tu vas !
*spaff*
Bon, heu... c'est pas grave, on continue.
Par là, le chemin en pente.
Mais c'est plein de boue...
Et alors ? Tu t'en fous, c'est nous qui avons pas de garde boue.
Attention y'a une pente qu'est un peu dure et puis en sortie un super virage avec un étang. Mais y'a une haie avant.
Donc tu peux rentrer dans la haie.
Nan mais c'est bon... faut juste que j'arrive à mettre les cale-pieds.
Freine pas !
*spaff*
Ah oui tiens il est un peu raide le virage. Bon je vais tenter une autre technique alors pour les mettre ces cale-pieds.
Après on va passer sur la route...
Pourquoi j'arrive à faire tourner la pédale
....et puis y'aura une cote
...et jamais à l'arrêter dans la bonne position ?
...regarde la super maison.
C'est pas vrai, encore raté. Ah oui, très belle.
Et puis là y'a plein de petites mares.
Zut. Comme ça ... ?
Et l'été on passe sous la cloture.
Non.
Stop !
*spaff*
Mais pourquoi on s'arrête ? j'allais y arriver ? Préviens quand tu freines.
Regarde.
Quoi ?
Ben là. Le paysage.
Ah. Oui. Joli. Bon faut que je remonte et recommence tout maintenant.
On va passer sur la rivière.
Le pont là ?
Oui. Il a été refait y'a pas longtemps.
Mais y'a des imbéciles qui l'ont recassé.
C'est pas malin, maintenant il manque pas mal de planches. Ben vas-y, avance. Je te suis. Hey ralentis pas, je suis juste derrière.
Redresse !
*plouf*
Bon, ben on va rentrer hein...
lundi, mars 1
Evreux, gare formidable
Le train n'est pas très chauffé, mais ça n'est pas trop grave. Par contre les portes restent ouvertes lors des arrêts, bien longs sur cette ligne. A chaque gare c'est à se demander si le train va repartir. A Evreux la question se pose avec d'autant plus d'insistance que l'arrêt dure déjà depuis un bon quart d'heure.
Il y a un incident, dit un homme qui se tiens dans l'embrasure du wagon. Pas de nouvelles officielles, les gens commencent à se parler, à se regarder.
Y'aurait'il moyen de fermer les portes ? c'est qu'il fait froid.
Ah non, c'est qu'elles sont automatiques.
Chacun referme son manteau. Les premiers portables se mettent à sonner.
Allo, oui alors nous sommes bloqués. Non, personne ne sait pourquoi. Il parait qu'il y a des pompiers.
Ah, une annonce ? Fausse alerte, c'est une arrivée sur le quai voisin. D'un train qui ne repars pas d'ailleurs.
Toujours pas de nouvelles. Un homme qui semble avoir un blouson sncf passe.
Oui le train va repartir. Mais personne ne sait quand.
Celui qui nous tenait informé du manque général d'information s'en va, voir dans le wagon suivant si les gens sont plus réactifs. Du coup la blonde se lève, tire sur les portes et réussit à les fermer. Elle n'est pas applaudie, mais c'est tout comme.
Finalement, je descend là. Puisque le train ne bouge pas, on va venir me chercher ici. Je vais dans la gare.
Elle est toute belle, avec un carelage bien ciré. Trois grandes vitres apportent luminosité et courants d'air au dessus des porte automatiques au radar ultrasensible. Le moindre mouvement dans un rayon de deux mètres fait s'ouvrir les portes, mais le vieux qui fait les cents pas ne semble pas l'avoir remarqué. Ou alors il s'amuse du ballet électrique provoqué par son passage.
Ici au moins il y a des sièges. De magnifiques bans métalliques qui m'avaient brulé cet été, et qui se révèlent sans surprise par ce temps hivernal quelque peu glacés.
Et le train ? Toujours à quai. A ce rythme les voyageurs pourrons prendre le suivant, partis une heure plus tard de Paris, arrivé avec du retard ici.
En fait c'est exactement ce qui leur est conséllé de faire alors que je quitte la gare...
dimanche, février 29
Comme une touriste
Moins de 24h à Paris, le grand tour : zizaguer place de l'Etoile, remonter les Champs Elysées, sortir sous les arènes, descendre la rue Mouffetard, saluer le Pantéon, visiter Jussieu, flaner sur les bords de Seine, prendre des gens en photos devant Notre Dame, en bouculer d'autres rue de Rivolis, se réfugier au Louvres, arriver derrière l'Opéra, ne pas voir les vitrines du Printemps derrière leurs stores et ne pas trouver de siège dans la gare St Lazarre.
Sauf que les vrais touristes ils n'ont pas de bottines à talon et de valise à roulette.
mardi, février 24
Ma carte ne marche qu'en discothèque
Rien à faire, c'est comme ça depuis le premier jour. A chaque fois la femme derrière le comptoir s'excite sur son lecteur de code barre, le repassant cinq ou six fois avant de regarder les diodes d'un air agacé pour réessayer deux trois fois et enfin s'avouer vaincue, tirer à elle le clavier et taper laborieusement le code qui m'identifie. La faute à l'étiquette qui signale la date de fin de validité de la-dite carte, collée trop près du code barre, occultant plus que probablement une partie de la dernière tranche sombre et conduisant le système à refuser de m'identifier.
Et pourtant deux étages plus haut, il n'y a jamais eu le moindre problème. Peut être que la musique rend les lecteurs de code barre plus accomodants ?
lundi, février 23
Météo, moi non plus
- Tu as vu comme il faut beau aujourd'hui ? Il y a un soleil radieux.
[tourne la tête, regarde par la fenêtre] - Il neige.
- Non mais quel temps pourrit ! Je viens de me payer une avalanche de grèle.
[tourne la tête, regarde par la fenêtre] - Ca faisait longtemps que j'avais pas vu un ciel aussi bleu.
samedi, février 21
Saleté de vent d'Est
Froid.
Vent.
Courants d'air.
Volets qui claquent.
Froid.
vendredi, février 20
Les nouvelles chaussures
- C'est quoi ça ?
- ? Mes nouvelles chaussures.
- Tu mets des chaussures de racaille maintenant ?
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- C'est des chaussures de racaille.
- Ah bon ?
- Des chaussures comme ça, j'en ai vu que sur la racaille.
- Il parait que tout le monde en a.
- Ca m'étonne vraiment de toi.
- Moi j'en avais jamais vu.
- Ca ça ne m'étonne pas de toi.
- Remarque, si c'est la même racaille que celle de samedi au concert ska-reggae-jazz-musique orientale...
- Oui, bon c'est parce qu'on était dans un petit village qu'il n'y avait que des vieux !
mercredi, février 18
L'astuce inutile du jour
Pour faire facilement et gratuitement stresser quelqu'un il suffit de marcher derrière à la même vitesse. Le mieux est d'arriver sans un bruit mais d'un mouvement visible tout de même du coin de l'oeil, d'avoir le bon rythme tout de suite, dans une rue pas totalement vide mais relativement déserte, et de se trouver à une distance optimale de 3 à 5 m derrière la personne.
Au bout de quelques pas, le paysage devrait être subitement plus attractif.
Au bout de quelques minutes la personne devrait se retourner une première fois, puis changer de coté de rue (ou de coté de trottoir), regarder en arrière avant de tourner, et finalement vous regarder presqu'en face.
mardi, février 17
Une fille d'un cousin de mon père viens d'avoir un deuxième garçon. Mathurin.
Le premier s'appelle Hippolyte, il n'a pas deux ans.
Je me demande si ces gamins partent avec un handicap dans la vie, ou bien si c'est moi qui suis ringarde avant l'heure.
lundi, février 16
Rien.
Non, vraiment rien.
samedi, février 14
Bon anniversaire Papa.
vendredi, février 13
L'expérience montre que la chanson entétante qu'on a dans la tête ne se trouve pas forcément sur le CV qui a tournée en boucle toute la journée.
mercredi, février 11
Y'a des jonquilles dans le jardin
Des petites fleurs des bois, qui sont bien sorties et pas vraiment petites en fait.
C'est déjà la saison ?
mardi, février 10
Y'a un poisson dans la cuisine
Le bocal sphérique trone sur la table. Et prend autant de place qu'une assiette. D'ailleurs même s'il ne parle pas beaucoup, le poisson participe à la conversation, que ce soit par des déplacements de cailloux, ou bien par les remarques que ses voisins lui font.
Comme il prend trop de place sur la table, quand on est plus nombreux le bocal est déplacé. Des fois sur le plan de travail, et c'est encore plus génant. Des fois dans le salon, et là il faut faire attention où on le met.
C'est du travail un poisson. (et pour pas grand chose)
lundi, février 9
La téléphones mobiles modernes sont vraiment bien.
Ils comportent tout plein de fonctionnalité inutiles et indispensables qui les rendent à la fois complexes, incompréhensibles et pratiques. Celui qui se trouve dans mon entourage proche, le mien, possède un nombre bien trop élevé de sonneries différentes. Ainsi que l'amusante possibilité d'attribuer une sonnerie particulière pour chaque groupe d'appel, où type d'événement, grace à laquelle il est théoriquement possible de prévoir le type d'appel avant de voir le numéro ou le nom du corrspondant s'afficher. En pratique vu la fréquence de sonnerie, l'appareil est attractif dès qu'il fait du bruit.
Malheureusement la sonnerie la plus audible est celle qui signale les sms, et il arrive relativement souvent que le message soit une communication publicitaire informative de mon opérateur. Y'a pas encore de moyen de bannir le sms-spam ?
dimanche, février 8
Repete n fois
éternuer 3 fois
se moucher
pleurer de l'oeil gauche
Chercher un autre paquet de mouchoirs.
vendredi, février 6
Mystère ou miracle ?
Hier les postiers étaient sensés être en grève. Pourtant une lettre avec un mauvais nom de rue, un mauvais nom de ville et un mauvais code postal m'est arrivée des Etats Unis.
Ou alors c'est que je suis une célébrité pour la machine ou la personne qui a trié ce pli...
jeudi, février 5
Paris Carnet ça me fait de l'effet
Rentrée à une heure normale (enfin assez pour se coucher presque plus tôt que les jours précédents), impossible de dormir pour cause de gorge en papier de verre gros grains et fibres de tabac. Allongée je suffoque, assise je m'étouffe. L'air frais semble être une notion abstraite, alors que la ventilation nie le silence (ce qui est tout de même plus confortable que les tentatives de perçage électrique de mur du voisin).
Noir.
Réveil. Trois fils de lumière par le volet électrique qui n'est pas hermétiquement fermé. Lumiére plus semi-conscience, le réveil ne devrait pas tarder à sonner.
Hey réveil, qu'est-ce que tu fais ?
C'est pas tout à fait une envie de se lever, c'est l'impossibilité grandissante de rester couchée. Où est donc l'autre paquet de mouchoirs ?
Pourquoi ma montre n'est pas à portée de main ? Ah oui, parce qu'elle est pas lisible dans le noir.
Besoin d'air. Non d'eau.
Coin cuisine lumière, eau, air et pendule. 5h20. Et ça n'est pas la peine de mettre la pendule dans l'autre sens.
Retour par terre, retour à l'attente et la semi asphixie.
mardi, février 3
C'est dur la vie d'étudiant
Trop de choses à faire, trop de gens à voir, pas assez de temps pour dormir.
dimanche, février 1
Finalement Le Louvre c'est faisable un premier dimanche du mois.
Ou alors c'est que les objets d'arts n'attirent pas la foule, quoiqu'il y avait du monde dans les appartements Napoléon III pour admirer les tapis, les fauteuils, les lustres...
mardi, janvier 27
Le conseil inutile du jour
Quand on s'est brulé le palais la veille, ça n'est pas une bonne idée de manger un kiwi (sourtout s'il est un peu acide).
lundi, janvier 26
Bon anniversaire François
samedi, janvier 24
J'ai appelé une amie qui était en seconde avec moi.
Elle a la maladie de Hodgkin.
vendredi, janvier 23
Je vais acheter le pain
Première solution : la boulangerie qui se trouve à ... 2 min de la maison. Elle est si éloignée que c'est comme à la gare : on passe plus de temps à faire la queue qu'à y aller.
Une autre : en bas de la côte. Passage au choix par une rue assez fréquentée sentant bon les pots d'échappements de voitures qui peinent dans la montée, ou bien en haut d'une pente bétonnée de 120 marches une sorte de parc fréquenté par des poivrots, des toxicos, des violeurs et des employés municipaux chargés du nettoyage. Comme ça je fais une boucle. Et puis le matin c'est tranquille, et ils ont bien dégagé les fourés...
mercredi, janvier 21
Le PC1 c'est bien
A Paris,si ça n'est pas possible d'aller quelque part facilement en métro c'est qu'il faut regarder du coté des bus.
vendredi, janvier 16
Voeux de la mairie aux associations
Mes chers concitoyens,
je crois que dans les relations de la ville avec les associations il y a deux temps forts qui sont les voeux de la mairie et le forum des associations à l'autre période de l'année. Je dois vous dire que je ne m'attendais pas à vous trouver si nombreux, mais c'est un grand plaisir de vous avoir ce soir car il n'est pas possible de rencontrer individuellement chacun des responsables des 450 associations de notre ville. Associations diverses et variées, 110 pour le sport le reste répartit de façon assez homogène. Et c'est grave à vous, qui êtes dynamiques et séduisants, que notre ville est active. Un grand philosophe à dit que c'est dans l'expression des associations qu'une démocratie est saine, et je suis très fière que notre ville ait une vie associative aussi développée, surtout pour le sport. J'ai promis de faire court, aussi je voudrais juste vous souhaiter, au nom de toute l'équipe municipale, mes meilleurs voeux pour 2004.
Comme mon adjoint me le fait remarquer, je voudrais préciser que les remarques que j'ai faites étaient valables pour toutes les associations, car il y en a beaucoup et de très diverses, et que bien sur nous n'oublions pas les anciens combatants, qui sont très actifs. Donc tous nos voeux à l'associations des anciens combatants.
Et maintenant je vous propose d'aller vers le buffet partager une part de galette.
jeudi, janvier 15
C'est grave docteur ?
J'ai appris le 1er janvier que je triais les couverts. Avant je me contentais de mettre les couteaux dans les trous parce que c'est pratique et que je n'aime pas avoir les lames vers le haut, et les petites cuillères dans les autres trous (plus petits) parce que les couteaux ne rentrent pas et que tant qu'à faire je préfére avoir les cuillères accessibles sans risquer de se planter quelques dents de fourchettes dans la paume (ça fait très mal).
Bon effectivement ça donne un panier à couvert relativement trié, je le reconnais.
D'ailleurs c'est bien pratique.
Et bien aujourd'hui je me suis rendue compte (mais toute seule cette fois) que je triais les assiettes en fonction de leur concavité, parce que de la même façon que ça ne rentre pas dans le placard si on les empile n'importe comment, des assiettes bien rangées dans le lave-vaiscelle permet d'éviter qu'elles ne se touchent et de gagner du temps lors du rangement car il est alors possible de les saisir par trois ou quatre et non une à une.
mercredi, janvier 14
It's my life
Descendue en ville pour manger, je me retrouve à regarder un film en espagnol sur les enfants soldats des rues.
mardi, janvier 13
Pareil et différent à la fois.
Un autre bureau de poste, le même guichetier. Un calcul différent, le même partage des tâches.
lundi, janvier 12
- Bon, une voiture de plus alors.
- Je crois que c'est une essence.
- Ah ?
- Oui.
- C'est ennuyeux.
- Ah ?
- Oui, je ne suis pas sure de les reconnaitre.
- Quand même...
- Si.
- Enfin elles ne se ressemblent pas.
- Les numéros se suivent en plus.
- Enfin, la clio est une diesel.
- Ah, c'est une clio ?
- Oui.
- Si on m'avait demandé j'aurais dit que c'était une R5.
- Ah, non. C'est celle-ci la R5.
- Mince.
- Quand même...
- Peut être que côte à côte...
- Elles ne se ressemblent pas.
- Moi tu sais les voitures...
- Je sais ! Celle qui fait floc floc c'est la clio.
- Ah, oui là plus de problèmes.
vendredi, janvier 9
Je suis tata.
Ma cousine vient d'acoucher d'une petite Sixtine.
jeudi, janvier 8
Il pleut
Depuis ce matin le silence n'existe plus, ou alors il faut le redéfinir comme la somme de tous ces impacts sur les vitres. Il pleut.
Et pleut encore. Non ça n'est pas le déluge, juste de quoi faire des flaques partout.
Quand il pleut, l'horizontalité n'existe plus non plus.
Le chemin n'est plus que creux et bosses, enfin mares et bosses.
mercredi, janvier 7
C'est le premier jour des soldes
Et je crois que c'est la première fois que je suis au courant avant que ça commence.
mardi, janvier 6
A la poste
Il y a du monde, et pas beaucoup de guichets d'ouvert. La file n'avance pas très vite, mais se pousse pour laisser vagabonder le gros chien. Quand les portes automatiques sont ouvertes, les chants du poivrot de l'entrée résonnent dans toute la salle.
Le préposé au guichet à pris la première de mes lettres à peser, et a plongé dans sa notice pour trouver le tarif. Puis il s'est mis à feuilleter son classeur puisque je voulais des beaux timbres, mais ça n'était pas la peine de réclamer.
Ah, il n'en a plus. Comment faire ? un bref instant d'hésitation, puis l'oeil se remet à pétiller. L'homme parcours les planches, calcule, fait des retenues.
Il cherche une solution, fait des suppositions.
J'attends.
Bon, alors je vais vous donner ceux-ci et puis le complêment en vignettes, parce que je en peux pas faire autrement. C'est domage.
Il a l'air plus déçu que moi alors je prends des modèles différents, j'ai plusieurs enveloppes.
Ensuite le travail est partagé : je colle les timbres, lui les vignettes.
Voilà, c'est le tour du suivant.
lundi, janvier 5
La lessive liquide peut aussi faire des paquets
Sur une manche d'un gilet j'ai trouvé le reste d'un berlingot de lessive liquide. Enfin le reste... plutôt 70%.
Que c'est-il passé ? est-ce que le lavage n'as pas été fait à une température suffisante pour que la dissolution de l'enveloppe soit complête ? Après enquête il s'avère que ça n'est pas la première fois, avec cette marque de lessive. Alors qu'avec le baril précédent pas de problèmes.
Moralité : la prochaine fois, pas de super croix.
vendredi, janvier 2
Ca n'arrive (pas) qu'à moi
Le tout nouvel ordinateur portable de ma soeur ne connait pas le blanc .
A la place, il met du turquoise. L'affichage est... quasi indescriptible de laideur et de non lisibilité.
Et comment on fait maintenant ?
Edit : - Bonjour madame, je voudrais un ordinateur neuf.
- Hein ? heu mais le technicien n'est pas là, revenez demain. Téléphonez pour prendre rendez-vous avant.
- Bonjour monsieur, alors vous voyez que ça ne marche pas ?
- Oui effectivement, mais il fallait bien que je vérifie [par téléphone] que ça n'était pas un problème de résolution. C'est trés rare ce que vous avez là. Bon ben on va vous le changer, puisque l'écran a un problème.
jeudi, janvier 1
Les confetis c'est l'entropie à l'état pur
Un coup de balai sur le tapis, sinon je ne pourais pas dormir. Qu'une pièce au moins ait l'air presque présentable, et ça ne sera pas la cuisine. Tant qu'à tout bouger tranquillement alors que tous les autres dorment (ou presque), je profite de la quiétude du matin qui masque efface la fatigue. Dans quelques heures il y aura du monde de levé, et ça ne sera probablement pas moi. Alors j'aligne les pots de confiture avec les bols, je sors les brioches et les petites cuillères. Voilà c'est beau.
Un dernier coup d'oeil avant d'éteindre. Il est 7h42, je vais me coucher.
vendredi, décembre 26
Avoir des grands sous la main c'est bien : ils peuvent changer les affiches pour moi.
Enfin, quand ils auront fini de les choisir...
mercredi, décembre 24
Rangement(s)
J'ai rangé ma chambre.
Maintenant il est possible de voir la moquette. Enfin en partie.
Mais c'est pas ça la chose intéressante, même si tout le monde à poussé des cris émerveillés.
En poussant rangeant les choses, je suis tombée sur des boites. Une boite de quality street de billes. Une boite de quality street de cailloux. Une boite de quality street d'essences essentielles. Une boite de vernis à ongle. Une boite de perles. Une boite de thé remplie de timbres. Une boite de thé de pétales de rose. Une boite de trucs.
J'ai réussis à vider deux boites, à jeter des cailloux.
Mais pas les boites.
Ca sert toujours les boites.
Et puis de belles boites comme ça...
mardi, décembre 23
Avant que ça marche, il y a toujours un flottement, une indécison, l'installation à faire (et refaire) (et retenter) (et recommencer).
Le problème : impossible d'installer la connection internet par cable usb entre l'ordinateur familial et le routeur wifi. La connection sans fil se fait sans problème, mais vu que l'émetteur est à moins d'un mètre du récepteur, c'est un peu absurde. Surtout que du coup il n'est pas possible d'utiliser le récepteur dans une autre pièce, comme avec mon portable de ma chambre (au hasard).
La connection sans fil se fait aussi sans problème sur le portable (ouf).
Mais le but de l'opération était de pouvoir connecter les deux machines en même temps, donc il faut connecter celle qui ne boug pas avec un (des nombreux) cable(s qui viennent d'être rajoutés).
Seulement ça ne marche pas.
- Bonjour Madame ServiceAprèsVenteWanadoo, j'ai un problème il ne se passe rien quand je connecte mon modem par cable usb.
- Vous avez changé les filtres ?
- Oui, mais c'est pas ça le problème, vu que la connection sans fil se passe trés bien.
- Mais les filtres c'est important. Vous avez bien un filtre sur chaque prise téléphonique ?
- Oui.
- Et vous avez fait comme il faut ?
- Oui. Exactement comme le petit film montre, mais là ça tourne en boucle à l'étape 3/5 en attente du branchement. Alors que ma prise usb est branchée. Et la prise est bonne, et le cable aussi, j'en ai testé plusieurs.
- C'est peut être les filtres, vos savez c'est important les filtres.
- ...
En fait il fallait désinstaller le modem adsl, ce qui est logique.
Mais leur truc est mal foutu, il pourrait y avoir un message d'erreur qui dit "attention, autre modem reconnu/installé, veuillez désistaller votre matériel précédent" pour les têtes en l'air comme nous.
lundi, décembre 22
Radio-réveil
Je me suis dit que je pouvais utiliser ma chaine comme réveil, comme je le faisais avant je le fais normalement. Il y a bien sur le problème de trouver quelle station écouter, entre les blablas sirupeux, les blablas débiles, les blablas monotones et les non-blablas mais non-écoutable. Bref.
Ce matin la chaine c'est donc mise en route, diffusant sa douce lumière bleue dans la chambre.
Et de magnifiques grésillements.
Crrrr grrr crrr grrr crr crrrr sprurrr crr sprurrr spur crrr.
J'ai ouvert un oeil, ça n'a pas amélioré le son.
Pourtant hier soir je m'étais calée sur une station qui passait, à défaut de me plaire complêtement ?
Je me suis tournée sur le coté droit.
Crrr crrrr crurr piuff piuuu piufff crr cruur crurcrur.
Tiens on dirait un dialogue. Mais c'est pas très clair, et pas seulement parce que c'est le matin et que je ne suis pas très réveillée.
Retour sur le dos.
Crrr cruur cruur crrr grrr gruur gruu.
Puff, j'ai pas envie de me lever, mais si ça continue je vais me rendormir.
Bah en fait ça serait pas si grave.
Je me suis tournée sur le coté gauche et j'ai légérement plié les jambes (oui je bouge beaucoup, c'est comme ça).
- Les infos maintenant...
De plus amples expérimentations ont montré que les mots ne sont discernables que lorsque je suis sur le coté gauche avec les jambes légérements repliées.
Un peu contraignant, mais pas mal pour échaper à la pub.
dimanche, décembre 21
C'est cool d'avoir des parents à la pointe
Cette année le père noël a apporté le wifi à la maison.
samedi, décembre 20
Parfois le bonheur c'est simple comme une partie de wist.
mercredi, décembre 17
Paranormal
Le paysage recouvert d'une couche de sucre glace.
Les paillettes qui tombent.
Le wagon sans un homme.
La rencontre avec Demba gare du nord.
mardi, décembre 16
C'est quand même long plus de trois heures
Comment ça se fait que dans queue il n'y avait que des mecs d'à peu près notre age, et dans la salle que des gamins ?
Et pourquoi c'est à coté de moi que c'est assis la personne qui puait le plus de toute la salle ? Et pourquoi n'a-t-il pas arrété de bouger, me faisant rebondir sur mon dossier à chaque fois ?
dimanche, décembre 14
J'aime bien aller ramasser du houx.
J'aime moins patauger dans la gadoue.
samedi, décembre 13
Votre mission...
est de regarder les deux premiers films du Seigneur des Anneaux, dont les dvd trainent sur le bureau depuis trois semaines, avant mardi soir.
vendredi, décembre 12
J'ai de la marmelade dans la tête (ça change pas beaucoup).
J'ai du papier de verre dans la gorge (et quand je tousse, j'en ai pour 10min).
Descendre vingt marches suffit à me donner une suée (enfin c'est surtout tirer une chaise pour m'assoir).
Quand je me lève je me mets à tembler (ça s'était hier, aujoud'hui j'ai des vertiges).
Je crois que je suis malade (huit jours trop tôt).
mercredi, décembre 10
Cling cling cling
Y'a des glaçons dans la voiture, ça change du bruit des vagues.
Bon au moins maintenant nous sommes surs que ça ne vient pas du réservoir...
mardi, décembre 9
Pourquoi c'est toujours deux secondes après que la porte d'entrée ait claqué que le téléphone se met à sonner ?
Pourquoi les gens ne veulent jamais me laisser un message ?
dimanche, décembre 7
Le musée Rodin c'est pas mal, mais y'avait un peu trop de monde.
samedi, décembre 6
La galerie nationale du Jeu de Paume est un beau musée (bien qu'un peu froid), gratuit pour les chomeurs.
Oui, bon c'est pas non plus pour ça que nous sommes allées voir l'exposition sur Zao Wou-Ki. C'était parce qu'elle nous avait été recommandée et qu'il fallait aller voir avant la fin.
Alors c'est sur qu'au début un peintre chinois qui a vécu en france et qui s'est approprié l'abstraction américaine tout comme le modernisme, ça fait un peu peur. Ensuite la lecture, la tentative de déchifrage oui, de la brochure explicative fait vraiment très peur.
Les tableaux ? étranges. Indescriptibles. Sans noms, datés.
vendredi, décembre 5
Céline à eu un accident de voiture
Et y'a plus de voiture.
Enfin presque.
Elle n'a rien. Comme quoi les airs bags, c'est bien.
mercredi, décembre 3
C'est n'importe quoi cette école
Depuis le début du mois il faut une carte d'accès pour entrer.
Bien sur je n'en ai pas, puisque je ne suis plus élève. Il me faut donc sonner et me présenter à l'acceuil afin que mon identité et la raison de ma venue soient mises à l'épreuve.
Enfin ça c'est la théorie.
En pratique j'arrive et soit je me glisse derrière quelqu'un, soit la personne en charge de l'entrée m'ouvre la porte.
mardi, décembre 2
Je sais maintenant avec certitude pourquoi je ne prenais pas le RER le matin.
Ca n'est pas la gravité qui me poussait (enfin si), c'était pour éviter le monde. Il y a des façons plus agréables d'émerger du sommeil.
Mais la sonnerie du téléphone n'en est pas une.
lundi, décembre 1
GoTo : Paris
Quelques jours, entre un rendez-vous et un anniversaire.
Voir des amis, si je m'organise bien.
Ajout : bien sur il a fallu que je me déplace un jour de grève...
Une fos mon billet pris je me suis rendue compte que le train n'était pas affiché. Ah mais nou saurons à l'heure du départ s'il est maintenu ou pas. Enfin, c'est dans dix minutes tout de même. Ah oui. Un peu d'attente, de quoi pester intérieurement, et puis c'est bon, reste à rejoindre le quai. Tiens il y a encore un RER d'égarré. Le train est partis avec 10min de retard, acceptable car le suivant était deux heures plus tard.
samedi, novembre 29
c'était pas la journée sans achats ? tant pis.
- Allez viens, il te faut des nouvelles chaussures.
- Mais heu, non...
- Si.
Alors cet hiver y'a le choix entre les bottes, les bottines, les baskets de ville et les baskets.
Soit tu aimes les talons, soit tu aimes le sport...
vendredi, novembre 28
Brume(s)
Le coton s'est dissipé vers 14h.
Il a commencé à retomber vers 17h.
Entre temps un rayon de soleil a éclairé la cathédrale.
Mais il n'était pas assez puissant pour me faire un arc en ciel.
jeudi, novembre 27
Hier je me motive pour répondre à une annonce. Bon. Je sais pas pour quelle boite, c'est un cabinet de recrutement.
Blablabla... email envoyé.
Ce matin : failure delivery, echec, erreur. Mon message (et la pièce jointe !) me sont rendue, mais il me faut du temps pour comprendre parce que l'adresse en échec n'est pas, mais alors pas du tout, celle à qui j'ai écris.
Qu'est-ce que ça veut dire ? Ca a marché ou pas ?
Je regarde les annonces, en attendant de comprendre.
Tiens, on dirait l'annonce à laquelle j'ai répondu hier. Sauf qu'elle est datée d'aujourd'hui.
La description elliptique de la boite, le blabla d'usage, les gens visés.
Ah non tiens c'est pas la même : ici mon école est citée.
Et puis à y réfléchir je correspond mieux.
Même boite, même cabinet de recrutement.
Merde, qu'est-ce que je fais ?
Ils ont reçu ma candidature pour l'autre poste ou pas ?
S'ils ont déjà mon cv, est-ce qu'ils vont faire une transition de candidature ?
Est-ce que je dois ou je ne dois pas ré-envoyer une lettre ?
Qu'est-ce que je peux bien raconter d'autre, c'est pas comme si j'avais quarantes façon de parler de mes stages et de mees qualités extraordinaires... et je ne peux pas renvoyer la même chose, c'est suicidaire. Même si a priori c'est pas arrivé.
Pouquoi il m'arrive toujours des trucs comme ça ?
mardi, novembre 25
Les hommes font les courses le mardi matin
Comment expliquer autrement la majorité masculine de la population dans le supermarché ce matin ? Même aux caisses : nous avons eu un caissier (c'est encore ça le terme ?).
lundi, novembre 24
Ce soir je suis obligée de regarder la télé.
Ma petite soeur veut qu'on lui enregistre Will Hunting et American History X. Donc il faut changer la cassette. Et c'est à moi de le faire. J'ai eu droit à un cours sur comment utiliser le magnétoscope alors que ça n'était pas nécessaire : y'a des boutons lecture, stop, avance, retour arrière et enregistrement comme sur tout appareil normal. Rien à voir avec un four ou une machine à laver.
Ajout : En fait je n'ai pas regardé ça ni ça mais Route 181.
vendredi, novembre 21
Votre mission, si vous l'acceptez...
est de réusir à joindre les quatre autres pour choisir un film à aller voir ce soir.
Edit : bon nous avons réussis à choisir un film et un cinéma, à nous retrouver ... mais il n'y avait plus de places. Donc pas de ciné, errance dans les rues en attendant de pouvoir contacter une autre copine qui devait nous rejoindre plus tard, recherche de repas et beaucoup de rires en regardant Moulin Rouge.